Calme, posé, n’en disant pas trop et préférant parler de travail et de collectif, on a du mal à cerner Nicolas Pallois qui se fait discret dans les médias, mais ô combien important sur le terrain. Invité sur le plateau de GirondinsTV, le défenseur central bordelais est reveu sur son début de carrière. “J’ai franchi les étapes. Celle de Valenciennes était peut-être trop haute en arrivant de CFA. J’ai su rebondir à Laval et par la suite à Niort, j’ai fait de bonnes saisons. Aujourd’hui, je suis très content d’être à Bordeaux où je prends plaisir à jouer. On est là pour jouer au plus haut niveau ». Qui aurait parié au début de saison qu’il serait un titulaire indiscutable. On se souvient encore des critiques, étant le premier joueur à avoir signé au mercato, alors que personne ne le connaissait vraiment. Des critiques sans savoir qui il était vraiment, des critiques qu’il a su faire taire très rapidement.

 

Parce que “aussi bien à Bordeaux que dans les autres clubs  il y a de la concurrence”, son entraineur, Willy Sagnol, lui a demandé de travailler dès le premier jour. “Le discours c’était qu’il fallait que je travaille pour prouver que je mérite de jouer à ce poste-là. Aujourd’hui, je travaille, et ça se passe super bien. Lamine est un cadre, aujourd’hui je suis là pour donner le maximum. Je ne me vois pas comme un cadre. On doit être performant toutes les semaines. Si on fait un bon match, il faut tout de suite penser au match suivant. Je ne me prends pas la tête, je suis vraiment là pour travailler pour le coach, le staff et l’équipe ».

 

S’il ne reconnait pas d’une manière franche qu’il accomplit un excellent début de saison, il verra à l’écran en même temps une action face à Reims où il revient à toutes enjambées pour contrer deux fois le ballon au final et anéantir une action de but. Il commentera “Je pense que c’est beaucoup la concentration, être impliqué dans chaque action, même si on n’est pas forcément près du ballon, être vraiment vigilant jusqu’au bout”. Bordeaux l’a semble t-il recruté au bon moment, puisqu’un défenseur central arrive à maturité à son âge. “Entre 27 et 32, c’est la norme où à mon poste on évolue le mieux. Je suis très bien aujourd’hui et je prends du plaisir sur le terrain”.

 

A aujourd’hui 27 ans, plus de temps à perdre, il faut remplir son palmarès. “Gagner un titre, que ce soit le championnat, la Coupe de la Ligue ou la Coupe de France, moi je prends ! Ce sera le premier dans ma carrière. On sait que les Coupes ça fait du bien au moral, plus on va loin plus ça donne une bonne dynamique”. D’ici là, Nicolas devra évoluer probablement avec Marc Planus ou Grégory Sertic, Tiago Ilori et Lamine Sané étant blessés pour les prochaines rencontres. “Mes coéquipiers ont tous des qualités et des défauts, je donne le meilleur de moi-même pour être le plus compatible possible”. Nicolas ne se prend vraiment pas la tête, c’est peut-être ça, son secret.

 

Retranscription Girondins4ever