Ilori : “Je peux mieux faire”

    Tiago Ilori
     
     
    Le quotidien Sud-Ouest propose aujourd’hui de partir à la rencontre de Tiago Ilori, le jeune défenseur portugais prêté aux Girondins par Le FC Liverpool
    Il revient sur ses débuts au Portugal, en Angleterre et son choix de rejoindre les bords de la Garonne :
     
    Cette saison, j’avais besoin de jouer davantage. Lorsque je suis venu voir le match contre Monaco, je n’avais pas encore pris ma décision. Ensuite, j’ai discuté avec Jean-Louis Triaud et Alain Deveseleer. Willy Sagnol est intervenu et il m’a convaincu. Il a été joueur de haut niveau, il est attentif à l’éclosion des jeunes. Je suis bien ici, les installations sont parfaites, il y a tout pour m’épanouir. Mais je me sentirai parfaitement bien quand, dans quelques jours, je serai installé dans ma maison”.

     

    Le jeune espoir portugais revient sur la partie qu’il a livrée face au Stade Rennais et se montre sans complaisance sur sa performance :

     

    À la fin du match contre Rennes, je n’étais pas content de moi. Je n’avais qu’une hâte, c’était de passer au match suivant. Je sais que je peux faire beaucoup mieux. Et jusqu’au coup d’envoi à Reims, je penserai à ce que je n’ai pas réussi contre Rennes. C’était difficile parce qu’il faisait très chaud, très moite, et que l’on avait joué trois jours avant. J’avais été bien meilleur à Guingamp […] Willy Sagnol a raison quand il dit qu’il faut que je mette plus d’agressivité dans mon jeu pour devenir un grand joueur”.

    Nicolas Pallois en avait parlé la semaine dernière en conférence de presse, Tiago Ilori confirme que les barrières de la langue sont un frein pour le moment, s’il arrive à communiquer avec Mariano et Diego Contento, son entente avec son compère de l’axe défensif bordelais est perfectible, l’apprentissage de la langue de Molière devrait pouvoir permettre dans les semaines à venir de régler ce problème :
     
    Nous serons encore plus performants quand je pourrai communiquer avec Pallois. Il faut s’adapter l’un à l’autre. Je parle portugais avec Mariano alors que Contento comprend l’anglais. Si je dis “left” ou “right”, cela implique pour Nicolas qu’il voie ce que cela représente. C’est la même chose pour moi s’il me dit “j’ai” ou “laisse”. Le plus simple pour l’instant est qu’il crie son prénom quand la balle est pour lui et le mien quand elle est pour moi. Je me mets au français et, par rapport au portugais, ça ne me paraît pas trop difficile”.