Sagnol : “Ce n’est pas dans la culture en France”

    Sagnol et ses joueurs

     
     

    Willy Sagnol revient sur le match de dimanche dernier face à Rennes, il explique pourquoi au final Bordeaux mérite sa victoire : « On nous reproche (sic) ce match mais il y a une équipe qui a tiré le plus au but et ce n’est pas Rennes. Et Bordeaux est la seule équipe à avoir marqué lors de chaque match, avec le plus grand nombre de buteurs différents (8, NDLR). Cela veut dire que c’est compliqué de nous lire, on ne joue pas seulement en contres ou en attaques placées ».

     
    Depuis son arrivée, l’ex-Bavarois a fait montre de proximité, de communication avec ses joueurs, mais ce match contre les rennais a révélé une autre face du coach bordelais qui a fait tremblé les murs des vestiaires, même si les joueurs semblent comprendre cette réaction, en témoigne Nicolas Maurice-Belay : « C’est normal qu’il ait crié, sinon on aurait pu le prendre pour quelqu’un de gentil ou qui ne se prend pas la tête. Mais c’est vrai que quand il rigole pas, il rigole pas… ».

     
    Et Willy Sagnol de revenir sur le début des Girondins dans ce championnat, il refuse de parler de confort quand l’équipe voit les faits de jeu et les matchs tournés dans le bon sens, pour au final se voir défait chez l’un des dernier de la classe (Guingamp) : « Moi, je ne peux pas parler de tendance après huit matchs, ce qui m’intéresse, c’est aujourd’hui et demain, pas hier ».

     
    Pour combattre le risque de retomber dans les travers, L’entraîneur bordelais communique beaucoup avec ses joueurs : « Le message qu’on essaie de faire passer, c’est que la seule équipe qui nous intéresse, c’est nous, que ça soit Reims, Guingamp, Paris ou Lille en face de nous ».
    Pour finir, sur cette semaine d’entraînement, le staff a surtout insisté sur la lecture, la patience et le mouvement dans le jeu, et Willy Sagnol d’évoquer encore l’état d’esprit : « Ne pas accepter une mauvaise passe ou la défaite lors des petits jeux à l’entraînement, c’est un travail au quotidien. Ce n’est pas dans la culture en France ».

     

    Sud-Ouest