Comme Claude Makélélé, Willy Sagnol est revenu sur son homologue adverse, en conférence de presse. “Ça va être difficile, face à également un jeune entraineur (sourire), qui en terme de lecture de jeu, de lecture des animations adverses quand il était joueur, était l’un des joueurs les plus forts avec qui j’ai pu jouer. D’avoir un Makélélé dans son équipe, c’était une vraie plus-value. Aujourd’hui, je suis content qu’il ne soit plus sur le terrain, mais je pense qu’il réussira à insuffler certaines choses à Bastia, à les orienter vers un jeu qu’il aime. C’est-à-dire un jeu d’analyse, de lecture de l’adversaire, de pressing, pour être une équipe très difficile à jouer. On savait l’importance de Frédéric Hantz à Bastia, mais force est de constater que Claude, sur les premiers matches, mis à part le match raté à Paris, ça a l’air de prendre aussi…”

 

Et quelles sont les différences entre les deux entraineurs ? Le bordelais, de par son passé, a peut-être quelque chose de moins ; “Il a peut-être plus de structure tactique dans sa carrière que moi j’en ai eu. En Allemagne, c’était beaucoup plus sur les intentions que sur les actions“.