[AJ] Papin : souvenirs et nouvelle vie
Un portait a été réalisé par le quotidien L’Equipe sur un ancien bordelais, Jean-Pierre Papin. S’il sera entraineur cette saison, il confesse ne plus trop jouer au foot « Je ne joue plus au foot qu’une ou deux fois dans l’année », préférant même le vélo aujourd’hui « Changer de sport, ça m’a ouvert. Comme si je réalisais que je n’étais pas seulement fait pour être footballeur ».
Il est également revenu sur son passé d’entraineur, expliquant pourquoi il a accepté immédiatement à l’époque : “J’ai eu peur d’être oublié, c’est pour ça que quand l’opportunité d’être entraineur est arrivée, je l’ai prise très vite », même si « Strasbourg et Lens n’étaient pas des mauvais choix », à l’inverse de Châteauroux qui s’est transformé en « métier cauchemar ».
“Les gens te ramènent systématiquement à ton passé”. De
son passé, il en parlera tout de même, avec le joueur le plus fort
qu’il a côtoyé selon lui, Dragan Stojkovic. Il
aimerait aussi revoir Chris Waddle qu’il a perdu
de vue, « un vrai ami ». Le joueur le plus marrant qu’il
ait rencontré : Gégé Bernadet, que tout le monde
appelait « Bébel », au contraire de
Matthäus, fréquenté au Bayern, qui « n’était
pas marrant du tout » et qui « n’avait d’affinité avec
personne ».
Son plus grand regret restera France-Bulgarie de 1993 qui l’a
empêché de disputer la Coupe du Monde aux États-Unis. A l’inverse
de sa plus grande joie qu’est la victoire en Coupe de France (1989)
avec « le triplé, la bise du Président, et je vais chercher la
coupe en premier… c’était même plus fort que le ballon d’or
».