Relégué en Ligue 2 avec l’AC Ajaccio, Paul Lasne a finalement signé en faveur de Montpellier au cours de ce mercato estival, et débutera cette nouvelle saison de Ligue 1 par une confrontation face à son club formateur, les Girondins de Bordeaux. Dans une interview accordée à MLactu, le milieu de terrain montpelliérain revient sur sa formation en Gironde et la découverte notamment de Patrick Battiston et Marius Trésor :

 

« Je suis arrivé à Bordeaux à treize ans. Je ne les ai pas côtoyé tout de suite, parce qu’il y avait déjà une phase de pré-formation entre treize et quinze ans. Patrick Battiston est le directeur du centre de formation donc j’ai eu l’occasion de le rencontrer un peu plus tard, notamment lors de mes années de stagiaire professionnel en CFA, puisqu’il s’occupe avec Marius Trésor de l’équipe réserve des professionnels. Je les ai côtoyé surtout à ce moment là. Je garde de très bons souvenirs. Ce sont des hommes passionnés par ce qu’ils font, par le football de manière générale, et puis par les jeunes qu’ils arrivent à faire progresser. Ils sont vraiment convaincus et persévérants dans le travail qu’ils offrent aux joueurs et ils veulent à tout prix transmettre leur expérience. Donc, ce sont de bons souvenirs que j’en garde. Et puis, j’ai encore Patrick Battiston de temps en temps au téléphone. Au delà du football, il y a une relation de sympathie qui s’est créée. C’est très agréable de pouvoir continuer à prendre des nouvelles. »

 

 

Toutefois, Paul Lasne n’a pas eu la chance de débuter sa carrière professionnelle aux Girondins de Bordeaux, contraint de rejoindre Châteauroux et Ajaccio sous la forme d’un prêt. Il signe d’ailleurs définitivement en faveur du club corse à la fin de son dernier prêt. Paul Lasne revient sur ce début de carrière compliqué :

 

« C’est sûr que mon début de carrière n’a pas été simple, il y a eu pas mal d’embûches et d’obstacles, cela aurait pu vraiment tourner très mal dès le début. Je n’ai pas eu l’opportunité de jouer en professionnel à Bordeaux. Mais ils m’ont dit de m’accrocher, de croire en moi et de continuer à travailler surtout. Je suis assez convaincu d’une phrase qu’on répète assez souvent : « le travail paye ». Je m’attache à cette conviction là. »

 

 

Retranscription par Girondins4ever