Grâce à l’édition papier de France Football, nous avons pu avoir des nouvelles d’un ancien bordelais, Laurent Croci. Ce dernier est lié à Bordeaux depuis le début de sa carrière : “Mon premier match en professionnel, je l’ai joué à Bordeaux avec Sochaux en avril 1983, je marquais Bernard Lacombe. En 1988, alors que j’évoluais toujours en Franche-Comté, ma fille est née la veille d’un match à Bordeaux. Et puis, bien sûr, j’y ai joué de 1992 à 1997.”

 

L’ancien défenseur des Girondins est revenu s’installer dans la région, il y a un peu près un an. Il est désormais à la tête d’un hôtel situé dans le centre-ville de Bordeaux : “J’avais l’opportunité de reprendre un hôtel de charme à Bordeaux, je l’ai saisie. Et même si je sentais que j’avais les capacités pour coacher à un niveau supérieur, faute de proposition, j’ai préféré, pour un petit moment, tourner la page, passer à autre chose.”

 

La gérance d’un hôtel, footballeur professionnel, deux métiers complétement différent… Et pourtant, Laurent Croci trouve qu’il y a des similitudes, notamment dans le travail d’équipe, la concurrence… : “Quand des clients sont satisfaits de leur séjour et vous remercient, cela consacre le travail de tout le personnel. Cette nouvelle existence se révèle passionnante […] Ça marche très bien. Bordeaux est une ville en plein essor, ça nous amène de la clientèle. Une véritable source de motivation, il nous faut toujours nous remettre en question, comme dans le football.”

 

Il avoue malgré tout que les émotions ne sont pas les mêmes : “Lorsque j’étais joueur, je me rappelle qu’un de mes cousins me disait ‘J’aimerais être à ta place pour marquer un but ou fêter une victoire car on n’arrive pas à retrouver de telles sensations dans le monde des affaires’. J’avais du mal à le croire et je lui répondais que lorsqu’il décrochait un contrat, il devait ressentir cette même adrénaline. Aujourd’hui, je le comprends car, finalement, ce que l’on vit dans le football, est indescriptible, incomparable.”

 

Enfin, Laurent Croci a deux projets. Le premier dans l’hôtellerie : “Pourquoi pas diriger un autre hôtel sur le bassin d’Arcachon? Mais nous avons encore du temps devant nous. Essayons d’abord de bien développer celui que nous avons déjà.” Mais le foot reste dans sa tête, il ne serait pas contre l’idée de devenir un entraîneur de haut niveau : “Je veux aller plus haut que le CFA ! En National, Ligue 2 et pourquoi pas être un bon adjoint dans un club de Première Division pour apporter quelque chose. Jusque-là, je n’ai pas eu la chance de rencontrer la bonne personne.”

 

Retranscription Girondins4ever de France Football