Pas de répit pour Eric Bédouet, qui a débuté son travail avec l’Equipe de France, en prévision de la prochaine Coupe du Monde. Le préparateur physique des Bleus (et des Girondins de Bordeaux) s’est confié au site officiel de la FFF, évoquant en détail l’utilité des tests physiques effectués cette semaine auprès des joueurs français. Des propos intéressants sur des méthodes déjà aperçues au centre d’entraînement du Haillan.

 

 

« Alors, l’objectif est d’avoir une photographie physiologique des joueurs, au moment où on le fait. Ça nous permet aussi de mettre en place un test qui est assez facile à utiliser. Là, il s’agit d’un test relativement court, assez utile pour nous dans la suite de l’entraînement. Donc ça nous permet vraiment d’avoir la photographie physiologique du joueur au moment où on le fait. Après, on détermine un plan de travail. (…) Concrètement, c’est une course continue qui dure cinq minutes, à l’issue de laquelle nous effectuons une prise de sang. Donc, nous avons les pulsations, le temps de course, et nous avons un calcul à faire. Tout se base par rapport au seuil anaérobie. Pour une course comme çà, il y a un travail qui est effectué, par rapport à un seuil anaérobie, qui est calculé. Cette course-là nous permet de le calculer. Il y a toujours une toute petite marge d’erreur dans tous tests, mais c’est relativement fiable. (…) Le but est d’individualiser le travail au maximum, Chacun à son rythme. On sait qu’au niveau physiologique, nous avons des différences énormes au niveau des joueurs, avec certains qui ont un gros potentiel, et d’autres un peu moins. Mais ça n’empêche pas la qualité. Chacun est différent. En général, c’est un test qui est effectué tous les mois, il y a des petites modifications, et on tient compte de çà. On voit la dérive des fois au niveau de la fatigue des joueurs. Ça nous permet d’anticiper sur la fatigue et les blessures. Dès demain, on commencera déjà à travailler par rapport à çà. Il ne faut pas perdre de temps. »

 

 

 

 

Crédits photo : FFF