Gillot : “C’est bon là, c’est bon…”

     

    Voici la conférence de presse d’après match de Francis Gillot. Il est à noter que son discours est de plus en plus défaitiste, de plus en plus fataliste, avec de moins en moins d’assurance et rejetant la faute systématiquement sur les joueurs. Ce discours, même s’il a eu lieu quelques fois dans la saison, est depuis quelques semaines de plus en plus insistant, comme prononcé par quelqu’un qui allait quitter le club. Pas de doute, dans ses mots, dans ses explications, c’est un manque cruel de solutions et de volonté qui ressort. Alors, clairement, ça sent de plus en plus un départ du coach en fin de saison. Regardez par vous-même sur la vidéo.

     

    Son avis sur la rencontre tout d’abord : “On a joué que 45 minutes, contre une équipe qui était plus forte que nous. Je ne pense pas qu’on pouvait rivaliser avec cette équipe parce qu’elle est beaucoup plus motivée, ils ont un enjeu qu’on n’a pas, ils ont des meilleurs joueurs que nous. Lille était meilleur et on n’a joué qu’une mi-temps. Lille a les meilleures occasions […] Quand on fait autant d’avion, et qu’on fait une journée comme ça, c’est pour jouer au football… On n’a rien à craindre, on n’a plus rien à espérer ou presque, mais là franchement, il n’y a pas à avoir peur. Je ne sais pas pourquoi on n’arrive pas à se libérer dès la première minute. On est tout le temps en train de jouer derrière, petit bras, j’ai horreur de ça, c’est un truc qui m’horripile. C’est bon là, c’est bon… Je peux comprendre les équipes qui ont la trouille de descendre, il leur faut un résultat. Mais aujourd’hui, il y avait tout pour faire un bon match, et à l’arrivée on a tout gâché en première mi-temps”.

     

    Et la dernière question, aussi bien dans l’attitude que dans les mots, va un peu plus confirmer notre ressenti : “Je ne sais pas comment je vais arriver à les mobiliser pour les trois matches qui restent (dépité). On ne peut pas leur dire mieux que de jouer… Un entraineur qui dit aux latéraux de monter, aux milieux de jouer faire l’avant, de faire des décalages. On joue quand même avec quatre attaquants ! On est incapable de jouer vers l’avant ! Il y a quand même des choses que j’ai du mal à comprendre aujourd’hui…”

     

    Lui qui assurait qu’il n’allait jamais lâcher… Même dans le discours, jusqu’à présent, il tenait parole. Là, beaucoup moins… Mais pour être honnête, on le comprend aussi…

     


    Conférence – Girard et Gillot aux réactions par Girondins