Bellion “n’a pas mis une croix dessus à 100%”

     

    David Bellion, qui va très certainement quitter les Girondins en fin de saison, s’est montré aussi posé que philosophe dans Soir de Foot sur Gold FM. L’attaquant bordelais, qui reviendra très difficilement à un bon niveau physique, s’est montré fataliste et dépité du monde d’aujourd’hui “Deux ans sans rythme, c’est très compliqué de retrouver le niveau […] On n’a plus le temps de réparer un joueur. On est dans un monde où tout se remplace assez facilement. Les amis, les amours… Et encore plus dans ce business qu’est le foot”.

     

    Pour autant, il gardera un très bon souvenir de son passage en Gironde, là où il a tout connu. “Je suis passé par toutes les émotions. J’en retiens beaucoup de choses. Pour moi, Bordeaux est une ville très importante. C’est la ville où je suis resté le plus longtemps après mon enfance. Il y a un côté ‘intime’ dans cette ville, je l’aime beaucoup. Après, j’ai tout vécu ; le haut du tableau, jouer tous les matches, être Champion, gagner des titres… Et après le pire ; blessure sur blessure, mal jouer, ne pas être bien… Après, on est maitre de notre chemin. Mais il y a des éléments extérieurs qu’on ne peut pas maitriser ; des blessures, des divergences de mentalité. Mais il ne faut retenir que les bons moments, et les échecs font avancer”.

     

    D’ailleurs, il ne sait pas s’il continuera dans le football, mais ne s’inquiète pas outre mesure car il a d’autres centres d’intérêts. “Pour le moment, c’est assez flou. J’ai des projets et des envies d’autres choses. Chaque jour suffit sa peine, on ne peut pas toujours maitriser l’avenir. J’ai mis des choses en place pour voir où ça peut me mener. Si le foot était aujourd’hui un plaisir, où l’on joue pour le plaisir, pourquoi pas… J’ai beaucoup de centres d’intérêts et grâce au foot, je ne crache pas dessus. On fait des rencontres qui mènent sur d’autres plaisirs de la vie. J’aime l’art, la mode, la décoration. Le foot, je n’ai pas mis une croix dessus à 100%, mais s’il ne se passe rien, je ne serai pas malheureux”.

     

    Il verra donc où l’amène son destin, que ce soit à Paris, où il a un appartement, ou à Bordeaux, qu’il apprécie énormément : “Bordeaux, mis à part Paris la capitale, c’est vraiment la meilleure ville de France pour y vivre”.

     

    Retranscription Girondins4ever


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