Triaud aurait aimé que Blanc lui dise plus tôt

     

     

    Le feuilleton de la Ligue 1 ces derniers jours concerne la prolongation de contrat de Laurent Blanc avec le Paris Saint-Germain, qui peine à être officialisée. Une situation qui n’est pas sans rappeler son départ des Girondins de Bordeaux au terme de la saison 2009-2010. Le quotidien l’Equipe a donc sollicité l’actuel président bordelais, Jean-Louis Triaud, pour s’exprimer à ce sujet.

     

    « La prolongation de Laurent Blanc chez nous (ndlr: en janvier 2009, de deux ans supplémentaires) s’était faite de manière très simple. J’ai eu des entraîneurs qui faisaient la danse du ventre quand ils devaient prolonger. Avec Laurent, c’était clair. Nos relations étaient excellentes. Quand tu proposes quelque chose à un entraîneur et qu’il accepte, c’est qu’il n’y a pas de problème. Est-ce aussi simple à Paris aujourd’hui ? Je n’ai aucune opinion sur son attitude. Ne connaissant pas le contenu de la proposition qu’on lui a faite, je ne peux pas me prononcer. »

     

     

    Il revient plus en détail sur le déroulement de son départ des Girondins, et la polémique sur le manque d’anticipation du club bordelais suite à l’annonce officielle de Laurent Blanc, dont les rumeurs annonçaient son départ depuis plusieurs mois :

     

    « C’était un sujet qui alimentait les médias à l’époque, il était interrogé sur la question à chaque conférence de presse, j’entendais ce qui se disait. Mais il était encore sous contrat, donc ce n’était pas un sujet de discussion entre nous. C’est le lendemain de la dernière journée du championnat qu’il m’a fait savoir son souhait d’entraîner l’équipe de France. Soit il avait pris sa décision dans la nuit, soit il avait décidé avant, et j’aurais aimé qu’il me le dise plus tôt, même si on avait un mois et demi pour trouver un autre entraîneur, donc ce n’était pas dramatique. Je pense qu’il avait déjà décidé car c’était un vœu vraiment fort de sa part. »