Dans un papier dans l’Equipe du jour consacré à Albert Gemmrich et son rôle au sein de la FFF, l’ancien joueur bordelais évoque sa tristesse de voir les Girondins si mal en point. Il donne une belle anecdote également sur son ancien président, Claude Bez.

 

 

“Bordeaux n’est pas à sa place. Ce club a un passé sympathique. Est-ce aussi un problème de moyens ? M6 a mis de l’argent, mais ça n’a pas suffit pour forcément pour lutter avec les plus forts. Ça m’ennuie, car j’adore ce club, où j’ai passé trois saisons formidables (1979-1982).”

 

“Claude Bez, j’en garde une très bonne image. Il s’était déplacé jusqu’à Strasbourg avec son directeur sportif, Didier Couécou, pour me convaincre de signer aux Girondins. Comme l’avion était complet, ils ont fait le trajet dans la Cadillac du président car il avait horreur du train. On a discuté les modalités du contrat à l’aéroport de Strasbourg. Nous sommes tombés d’accord. C’était la première fois que je quittais mon Alsace natale. Bordeaux, c’était un super challenge. Sportif et financier. Nous nous sommes serré la main et M. Bez m’a dit “Bienvenue aux Girondins de Bordeaux”. Le lendemain, Francis Borelli, son homologue du PSG, m’appelle : “Je sais que tu as vu Claude Bez. Je double”. Je lui ai répondu que c’était gentil, mais que j’avais donné ma parole à Bordeaux et que j’irai à Bordeaux. Quelques semaines après, M. Borelli m’a dit que j’étais le seul joueur qu’il n’avait pas pu avoir, mais que j’étais un homme de parole. Je suis un passionné de vin. J’ai tout appris à Bordeaux grâce à M. Bez”