Diego Rolan va t-il enfin se libérer et obtenir la confiance qu’il recherche depuis plusieurs mois ? En tout cas, l’uruguayen a débloqué son compteur but le week-end dernier en trompant Benoit Costil d’une frappe croisée. Dans un entretien accordé à José Barroso pour le quotidien l’Equipe, l’attaquant bordelais s’est confié sur ses débuts difficiles depuis son arrivée en France, notamment à cause de blessures à répétition.

 

« Quand je ne suis pas en confiance, je suis timide. (…) Je pense que ces blessures, ça venait aussi de la tête. Bordeaux m’avait recruté pour mettre des buts, et ça ne venait pas. Je voulais tout, vite : jouer, me faire une placer, marquer. Je ne pensais qu’à çà : mettre mon premier but. C’était à la foi un motif de préoccupation et de déception, ça provoquait une grande confusion en moi. Aujourd’hui, ça va bien. »

 

 

Prometteur, Diego Rolan ne manquait pas de sollicitations à l’époque, fort de ses prestations avec la sélection U20 uruguayenne. Il a pourtant décidé de rejoindre les Girondins de Bordeaux, et explique ce choix : « Ils sont venus avec le contrat, je n’avais plus qu’à signer, alors qu’avec les autres clubs, on avait juste des contacts. Et je n’ai aucun regret. »

 

Débutant sans réussite en pointe, Diego a pris place depuis sur le côté droit de l’attaque girondine, et trouve peu à peu ses marques. Ce n’est pourtant pas une découverte pour lui, puisqu’il s’agit d’un poste qu’il occupait déjà en Uruguay : « Je suis venu ici comme numéro 9, mais je jouais aussi sur le côté en Uruguay, ça ne me pose aucun souci. Comme Cavani, si je dois faire un effort pour l’équipe, pas de problème. »

 

 

Petite anecdote d’ailleurs concernant un autre attaquant international de la Celeste, Luis Suarez : « Un jour, Suarez s’est entraîné avec les moins de 20 ans et a discuté avec nous. Voir sa séance, sa qualité technique, son intensité, a constitué une leçon. »