Quels problèmes rongent actuellement le groupe de Francis Gillot, incapable de réagir depuis de nombreuses semaines dans ce championnat de Ligue 1, au contraire de son adversaire du week-end, le Stade Rennais ? L’absence d’un buteur pourrait-elle être une explication, puisque le club breton retrouve peu à peu son niveau depuis l’arrivée de l’attaquant Ola Toivonen ? Lors de la conférence de presse d’avant-match, l’entraîneur bordelais n’a pas rejeté cette explication, mais évoque plus généralement les blessures à répétition ces derniers mois.

 

« C’est partout, dans tous les clubs. Quand on marque pas de buts, on perd les matchs. C’est le problème que nous avons aujourd’hui. Nous avons des problèmes parce que nos joueurs sont blessés ou ne sont pas à 100%. On ne peut donc pas travailler à l’entraînement comme on le voudrait, parce qu’il faut les ménager ou qu’ils sont blessés. C’est un gros problème pour nous, qui dure depuis trois ou quatre mois. Sur la durée, c’est embêtant. Quand il s’agit d’une semaine ou deux, ça va, mais sur trois ou quatre mois, c’est embêtant. »

 

 

Les joueurs ne parviennent toujours pas à trouver le déclic sur la pelouse, et enfin réussir à se lâcher. Cependant, pour l’entraîneur bordelais, il ne s’agit absolument pas d’un problème de confiance dans le cas présent :

 

« Pourquoi n’auraient-ils pas confiance ? Pourquoi ne le feraient-ils pas ? Je vous pose la question. Vous croyez que les joueurs pensent au résultat quand ils sont sur le terrain et qu’ils jouent ? Ce n’est pas une histoire de confiance. Quand êtes-vous confiants ? Quand vous maîtrisez le sujet ? Voilà ! On ne maîtrise pas le sujet. C’est pour cette raison que nous n’avons pas de confiance. La confiance, c’est un mot fourre-tout. Il y a des joueurs qui le sont parce qu’ils ont des moyens techniques et qu’ils savent faire les choses. Nous n’avons pas confiance parce que nous ne savons peut être pas le faire. On a une jeune équipe avec des joueurs qui ne sont pas encore confirmés, qui n’osent pas prendre les ballons au milieu. Nous n’avons pas cette relation fluide entre nos défenseurs et nos milieux. Il y a toujours une raison, mais ce n’est pas… le mot confiance, nous n’avons peut être pas les moyens d’avoir confiance. »

 

 

Retranscription par Girondins4ever de GirondinsTV