Après s’être défendu hier sur le côté “triste” que sa personne peut laisser transparaitre au niveau médiatique, Francis Gillot s’est aussi défendu au niveau du terrain et de la tactique. L’entraineur bordelais n’a jamais demandé à ses joueurs de balancer, de ne pas produire et de jeu ou de défendre. C’est même tout le contraire.

 

“Ça fait trois ans qu’on essaye. Je n’ai jamais demandé à mes défenseurs de taper comme des bourrins devant, contrairement à ce que certains pensent. Çà fait dix ans que je demande de bien jouer, puisqu’on m’a taxé d’être défensif, de jouer comme des bourricots. Mon discours n’est pas du tout dans ce sens-là […] On a plus de chances de gagner si on joue bien au ballon. Je suis de ces entraineurs-là, qui veulent bien jouer au ballon. Je pense qu’il n’y a aucun entraineur en France qui souhaite que son équipe fasse des chandelles […] On ne peut pas se satisfaire de ce que l’on fait au niveau du jeu, ça, j’en suis conscient et assez frustré d’ailleurs […] Le projet de jeu on l’a, mais on n’arrive pas à le faire”.

 

Et ce match face à Nice alors ? Est-il la première marche pour continuer de croire à l’Europe ? “On est à 4-5 équipes pour la cinquième place. On est la moins bien lotie, puisqu’on a moins de points que les autres. Évidemment, il faut faire des séries. Cela peut commencer contre Nice, ce serait sympa. C’est le moment. Peu importe le niveau des autres équipes […] On n’est pas décroché par rapport aux autres années au niveau comptable. Mais au niveau du jeu… Je vais me chercher des excuses, un peu comme tout le monde. Peut-être que c’est au niveau des blessés, le fait de ne pas jouer avec la même équipe…”

 

Retranscription Girondins4ever de GirondinsTV