Un ancien joueur du centre de formation des Girondins de Bordeaux, non conservé par Francis Gillot, pourrait finalement rebondir à l’étage inférieur au cours des prochains mois. En effet, Jonathan Gradit a vécu ses deux premières titularisations en Ligue 2 il y a quelques jours avec le club de Tours (contre le SCO Angers et à Brest). Il pourrait profiter de la suspension de Fousseni Diawara pour participer aux prochaines rencontres, et pourquoi pas, obtenir son premier contrat professionnel avec le club tourangeau, comme il l’a confié à La Nouvelle République :

 

« C’était une fierté d’être à nouveau titularisé (alors même que Diawara était présent dans le groupe). C’était plus compliqué pour moi… Mais c’est sûr qu’avec la suspension de Fousseini, je peux, peut-être, encore avoir ma chance. Cela trotte dans la tête. Le coach m’a fait confiance, il m’a lancé dans le monde pro… Je veux lui rendre cette confiance en faisant mieux que face à Brest. (…) J’ai un contrat amateur d’un an à Tours. Je m’y sens bien et forcément, j’aimerais signer pro à la fin de la saison… »

 

 

Formé au poste de défenseur central, l’ancien bordelais a été replacé dans le couloir droit par son entraîneur, Olivier Pantaloni.

 

« En CFA 2, je joue dans l’axe. A droite, cela me plaît bien aussi. Le coach Pantaloni m’a repositionné depuis que je m’entraîne avec le groupe pro en décembre. C’est neuf, je manque donc encore un peu de repères. Je me dis que cela ne peut aller que mieux. »

 

 

Touché par un staphylocoque doré, Jonathan a été absent durant sept mois aux Girondins de Bordeaux, mettant un terme à ses espoirs de contrat professionnel en Gironde. Il est également revenu dans cet entretien sur les galères qui ont suivi pour retrouver un club, avant cette opportunité offerte l’été dernier par Cyrille Carrière, l’entraîneur de la réserve de Tours.

 

« J’ai fait ma formation à Bordeaux. Lors de ma dernière année là-bas, je me suis blessé, j’ai attrapé un staphylocoque doré… J’ai eu du mal à revenir et Coach Gillot n’a pas voulu me conserver. Ensuite, c’était compliqué de trouver un club à cause de mes agents… (…) J’ai fait le ménage dans mes conseillers… »