Patrick Battiston, invité de l’émission Génération Gambardella (Numéro 5) de GirondinsTV, est revenu sur l’aboutissement de sa formation : le contrat professionnel. Et plus précisément par rapport aux jeunes qui ont remporté la Gambardella qui, ayant remporté un Trophée important, auraient peut-être la négligence de penser que tout est fait : “On a eu la chance d’avoir Younès (Kaabouni) qui a signé récemment. Cela donne une indication aux autres jeunes de la Gambardella […] Il reste à ces joueurs de continuer de travailler pour essayer d’atteindre ce Graal qu’est le contrat professionnel mais ensuite ce n’est pas fini : il faut toujours se remettre en question, le statut ne donne rien, l’exigence est permanente, jusqu’à la fin de carrière”.

 

Pour cela, il s’agit d’avoir un véritable état d’esprit : “Il faut voir le comportement des joueurs au quotidien dans l’année qui suit. C’est bien de gagner la Gambardella, mais derrière il doit y avoir autre chose”. Pour autant, les qualités intrinsèques des joueurs ne suffisent pas toujours. Il y a aussi le fameux facteur chance. Être là au bon moment, répondre présent et profiter des évènements. “C’est une voix très compliquée pour avoir un contrat professionnel. Pour l’avoir vécu, parfois, il faut un facteur chance. Parfois, on a la chance au bon moment, il faut savoir monter dans le train quand il passe. Il y a des paramètres que l’on peut maitriser, d’autres qu’on ne maitrise pas. C serait trop simple si chaque joueur d’un centre de formation professionnel arrivait à avoir un contrat professionnel”.

 

Enfin, un dernier éléments n’en demeure pas moins important : le mental. Patrick Battiston, dans son travail quotidien observe ce point précis, et plus spécialement lors de rencontres importantes et à enjeu, comme les dernières rencontres de Gambardella. “Il y a un autre élément, l’aspect psychologique et mental, si le joueur est capable d’assumer le tract et l’enjeu”.

 

Retranscription Girondins4ever de GirondinsTV

 

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