Hoarau : “Etre fier de mon passage ici”

     

     

     

    Guillaume Hoarau s’est confié dans un long entretien à Eurosport. Une interview intéressante, il est revenu sur plusieurs sujet : son retour en France, Bordeaux, ses objectifs, son expérience en Chine et au PSG, les Bleus… Nous vous en proposons des extraits :

     

    Son choix de rejoindre Bordeaux : “J’ai eu le président Triaud au téléphone. On a eu un discours d’homme à homme. Il a eu les mots qu’il fallait pour me faire signer ici. D’autres paramètres, notamment familiaux, m’ont poussé à faire un choix qui avait pour mot d’ordre la sérénité. (Son avenir ?) Si je fais ce qu’il faut pour le club et pour moi, j’espère ne pas avoir de problème pour rebondir ou rester ici. Je veux être fier de mon passage ici.”

     

    Ses objectifs : “Je reviens pour essayer de retrouver le niveau qui était le mien avant que je quitte la France. C’est surtout physiquement. Avant mon arrivée ici, cela faisait trois voire quatre mois que j’avais coupé. Je suis un joueur qui a besoin d’un collectif. Je reviens avec beaucoup d’humilité parce que j’ai pas mal de retard à rattraper. Pour aider cette équipe, je dois marquer des buts. Bordeaux a à l’esprit le Guillaume qui était à Paris. Les Girondins veulent retrouver ce mec-là. Je dois redoubler d’effort, je ne dois pas arriver comme un mercenaire. J’essaie de montrer le bon exemple sur le terrain et de ne pas être un con en dehors. Ça fait un mois et demi que je suis ici. Je monte en puissance.”

     

    Son expérience en Chine : “Le foot, c’était secondaire. Je ne voulais pas me tordre l’esprit avec. Je connaissais mes droits même si, là-bas, tu en as un peu moins. Je ne veux pas entrer dans les détails, c’est du passé. Cette culture chinoise, c’est un choc. Si je devais y retourner, j’y retournerais. Mais bon, pas tout de suite. En tant qu’homme, ça m’a fait du bien. Je ne veux pas tirer sur les gens là-bas parce que je ne veux pas que ça me pourrisse jusqu’à la fin de ma vie. Mon contrat, là-bas, était de trois ans. Si j’étais resté là-bas, si j’avais fini ma carrière là-bas, on m’aurait oublié. Maintenant que je suis revenu, on parle d’échec.”

     

    Son expérience au PSG : “J’ai vécu l’aventure. J’assume mes choix. La facilité aurait été de rester à Paris dans mon petit cocon en faisant gonfler le CV. J’ai touché le haut niveau. On rêve tous de jouer dans un grand club et là, le grand club est venu à nous. Il a fallu s’adapter et changer nos habitudes. C’est vrai qu’en France, il y a une différence de culture de travail. (A propos de Zlatan) On s’est toujours respecté, il ne m’a jamais pris de haut. A l’entrainement, avec son investissement, il me prouvait pourquoi il était Zlatan et pourquoi il jouait. Il n’est pas arrivé en disant : ‘Moi, je prends ta place. Fais-toi tout petit.”

     

    Les Bleus : “Je ne peux pas parler des Bleus un mois et demi après être rentré, je respecte beaucoup trop ce maillot, cette nation et les joueurs de l’effectif. Avant de pouvoir prétendre à quoi que ce soit, je dois retrouver mon niveau.”

     

    Retrouvez l’interview complète sur le lien suivant : ICI