De retour de Chine, Guillaume Hoarau a fait sa première apparition en Ligue 1 sous le maillot bordelais le week-end dernier lors du derby de la Garonne. Depuis sa signature en faveur des Girondins, l’attaquant raconte son histoire et son expérience, et a d’ailleurs accordé une longue interview à José Barroso du quotidien l’Equipe. Le néo-bordelais évoque plus particulièrement son choix de privilégier la France plutôt que l’étranger, et revient sur les premiers contacts avec l’entraîneur du club au scapulaire, Francis Gillot.

 

« Pas forcément. En France, on est parfois dans un cocon. Il faut savoir se mettre en danger. Là, la France était le choix le plus raisonnable. J’avais besoin de travailler physiquement, besoin de sentir qu’on voulait travailler avec moi. Quand j’ai eu Francis Gillot au téléphone, il m’a dit qu’il était conscient de mon état, mais qu’il comptait sur moi. Il sait que je suis revanchard et il mise là-dessus. »

 

 

Des attentes qui ne font pas peur à Guillaume, qui a connu la pression du club parisien et du Parc des Princes :

 

« J’ai passé quelques années à Paris, la pression je connais. Ça ne me dérange pas qu’on me dise que j’ai des responsabilités, tant mieux. Mais je ne veux pas brûler les étapes, j’essaie de faire les choses bien. Je veux être un plus, pas un boulet. »