Orban, « gaucho caviar »

     

    L’Equipe a aujourd’hui dressé un portrait de Lucas Orban dans son édition papier.

     

    On y apprend que selon son père, l’arrière gauche bordelais, révélé sur le tard, « n’était pas prédestiné à devenir footballeur ». Le football n’était en réalité qu’une passion : « Même s’il y a de la compétition, on tapait le ballon pour s’amuser, comme tu peux jouer au tennis pour occuper ton temps libre. On ne s’entrainait jamais en semaine, c’était purement amateur. » Son père, d’ailleurs, explique qu’il a peut-être choisi le foot car il est fils unique : « Peut-être que le manque d’un frère et d’une sœur l’a poussé vers un sport collectif comme le foot, très convivial et où il est plus facile de se faire des amis ».

     

    Le responsable des équipes de jeunes à River, Gabriel Rodriguez, se souvient de son arrivée à River : « Il a débuté avec les jeunes, dans la Quinta (l’équipe S) puis, rapidement, il est monté jusqu’en réserve. Son évolution a été vertigineuse […] Il a fallu restructurer certaines parties de son jeu, en bonifier d’autres pour les mettre au niveau d’une pratique professionnelle. Plus de vitesse, plus de tactique, plus de rigueur : l’adaptation n’a pas été facile. Mais quand tu fais quelque chose qui te plait, tu t’améliores vite ». Dans la continuité de ses propos, Gabriel Rodriguez explique : « Avec son physique, son origine sociale, son éducation, c’est sur qu’on ne s’attend pas à le voir étaler un tel engagement. Mais cette agressivité dans le jeu, toujours saine, n’est pas liée à son accident (voir dans L’Equipe papier les détails de cet « accident, ndlr). Il l’avait dès le premier jour où je l’ai vu. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je l’ai tout de suite distingué ».

     

    Ces qualités, associées à une éducation, de l’intelligence et des valeurs : « Je ne viens pas d’une famille fortunée. Disons que mes parents sont des travailleurs de la classe moyenne. Jusqu’à mes 18 ns, ils partaient tous les jours au boulot à 7 heures et rentraient à 21 heures. Je ne les voyais qu’au diner et je passais mes journées avec mes grands-parents. »

     

    Pour terminer, il revient sur son prêt dans le club de Tigre, qui démontre sa mentalité : « J’aurais pu rester sur le banc de River, tranquille, mais ce n’est pas dans mon caractère. Pour progresser, je devais partir ».

     

    Pour plus de détails et de propos, nous vous redirigeons vers L’Equipe papier du jour.