Triaud et les cas Manga et Krychowiak

     

    Jean-Louis Triaud raconte les “échecs” Ecuele Manga et Krychowiak, ainsi que sa réussite Saivet. Il rejette à chaque fois la faute sur ses entraineurs, aussi bien Laurent Blanc que Jean Tigana.

     

    “Ecuele manga était à Bordeaux à l’époque de Laurent Blanc qui était de métier un défenseur central. Il connaissait bien ce poste, il n’a pas jugé utile de le conserver. Krychowiak c’est pareil, on l’a prêté longtemps parce qu’on croyait en lui, nous dirigeants, mais on attendait que ce garçon fasse ses preuves pour convaincre nos entraineurs quels qu’ils soient et ça n’a pas fonctionné. Aujourd’hui, je vois qu’il fait le bonheur de Reims, ça m’intrigue un peu. Il y a un cas où j’ai vraiment lutté mais ça a été très dur, c’est le cas d’Henri Saivet qui a signé pro chez nous très jeune. Laurent Blanc ne l’a pas fait jouer, je lui disais : “Laurent, il faut le prêter pour qu’il s’aguerrisse”, mais en même temps, il ne voulait pas le prêter parce qu’il voulait le garder ou cas ou il y ait des blessures. Pendant une année, ce garçon a perdu son temps. Dans la foulée, quand Tigana est arrivé, il n’a pas voulu non plus le prêter pendant les 6 premiers mois mais il ne le faisait pas jouer pour autant. Là quand même ça m’a un peu agacé et j’ai imposé le prêt d’Henri à Angers, ce qui lui a permis de progresser. Puis il est revenu chez nous, il a recommencé à jouer et maintenant s’est imposé. C’est compliqué de lutter contre la vision d’un entraîneur.”

     

    L’Equipe Orange Chat