Gillot : « La CE nous coûte des points »

     

     

    Francis Gillot s’est rendu en salle de presse afin d’évoquer la déconvenue subie par ses joueurs face aux joueurs de Michel Der Zakarian, son homologue nantais. L’entraîneur bordelais s’est montré déçu, compte-tenu du scénario de cette rencontre, notamment en première période, où ses joueurs ont fait preuve d’un manque criant de réalisme devant le but de Riou. Lawrence Leenhardt a retranscrit cette interview du coach des girondins pour le site l’Equipe.

     

     

    « Francis Gillot , c’est une lourde défaite (0-3) au regard de la physionomie du match, non ?

    On doit gagner 3-0 à la mi-temps et une demi-heure plus tard, on perd 3-0 donc évidemment… Quand on voit le scénario du match, le score est complètement illogique. Comment ça s’explique ? Il y a un manque d’efficacité de notre part, une efficacité du côté de Nantes, la différence se trouve là.

     

    Vous avez des regrets ?

    C’est dommage car en première période, on a vraiment les moyens de tuer le match en prenant deux-trois buts d’avance et on n’y arrive pas. A part l’absence de but, il n’y a pas grand-chose à jeter dans cette période. Ensuite, avec la fatigue de la coupe d’Europe, on baisse physiquement, en intensité. On pouvait s’y attendre. Quand on joue en coupe d’Europe le jeudi soir et qu’on rejoue le dimanche à 14 heures, c’est très compliqué. On l’a vécu l’an dernier, c’était prévisible et c’est arrivé.

     

    Peut-on parler de hold-up nantais ?

    Sur les occases de part et d’autre, sans en connaître exactement le nombre, ils en ont eu moins que nous. C’est un hold-up même si c’est une bonne équipe, en confiance, qui a bien joué… C’est aussi une équipe qu’il faut prendre en pleine fraîcheur. Vous pouvez écrire ce que vous voulez, la coupe d’Europe nous coûte des points. Quand on bat Nice une semaine après Montpellier, on l’avait.

     

    Vous restiez sur une bonne série de sept matches sans défaite, avec l’opportunité de prendre la cinquième place… Et vous revoilà dans le ventre mou du classement.

    Oui. Il fallait gagner pour voir plus haut, on s’aperçoit qu’on a raté la marche. On va essayer de gagner le prochain pour essayer de revenir. Rien n’est fini puisqu’il n’y a pas encore beaucoup d’écart avec le cinquième ou le sixième mais c’est une bonne occasion de ratée, c’est vrai. On a quinze jours pour digérer ça. Des matches comme ça, ça peut arriver une fois de temps en temps. C’est arrivé aujourd’hui. »