Triaud : “Facile de taper sur le football”

     

     

     

    Le président bordelais, Jean Louis Triaud a été interrogé par Le Parisien à la sortie de la rencontre avec le président de la République. Nous vous proposons la retranscription de ses propos en plusieurs points :

     

    La rencontre avec le Président et le refus de ce dernier : “Très directement. Chacun d’entre nous a présenté ses arguments à tour de rôle. Il nous a alors dit que la règle est la même pour tout le monde et que rien n’a changé. C’est un refus catégorique.”

     

    Surpris ? : “Pas vraiment. C’est facile de taper sur le football, c’est à la mode.”

     

    Une rencontre inutile ? : “Non, on ne vient jamais pour rien. On a rempli notre devoir. On devait présenter notre dossier au président en direct. On ne perd pas espoir de convaincre. C’est très mal engagé mais tant que la loi n’est pas votée…


    Modifier la situation : “Je n’en sais rien, mais c’est mieux que de ne rien faire.”

     

    Lobbying auprès des députés ? : “Non car les 9/10 ne connaissent pas le dossier. Et, sauf cas isolé, ils respecteront une discipline de groupe même s’ils étaient enclins à accepter nos arguments.”

     

    Maintien de la journée blanche ? : “Pour l’instant, on a dit qu’on ne changeait rien à notre programme. Mais d’ici à fin novembre, on a du temps devant nous.”

     

    Pas convaincu de cette action ? : “Si on mène une action c’est pour qu’elle soit efficace. Si cette action n’a pas de sens… Peut être alors qu’on ira s’enchaîner aux grilles de l’Elysée (ironique)”

     

    Boycotter le groupe de travail  présidé par Jean Glavany : “Ça ne prend pas la bonne direction. Je trouve désagréable de discuter de l’avenir de notre sport avec une majorité de gens qui n’y connait rien ou qui ne connait du football que ce qu’elle peut lire dans la presse ou entendre à la télévision. Il y a une trentaine de membres dans ce groupe de travail et seulement deux présidents de club, plus les présidents de la Fédération et de la Ligue. On va encore nous donner des leçons de gestion. Et comment en trois réunions, d’ici le mois de janvier, on peut trouver une réforme profonde et significative?”