Triaud : “Un appel au secours”

     

     

     

     

    RMC Sport propose des propos du président bordelais, Jean-Louis Triaud. Ce dernier a d’abord exprimé ce qu’il attend de la rencontre avec le Président de la République : «Que le Président ait en direct notre son de cloche. Parce que si je compte sur les députés PS, que j’ai écoutés, pour lui expliquer notre situation, j’ai bien peur qu’il ne comprenne rien, s’agace-t-il. D’ailleurs c’est plus un appel au secours au Président qu’une critique de ses décisions. C’est plus pour lui dire qu’il faut prendre conscience des réalités du football. Expliquer clairement notre position, pourquoi ça va être plus négatif que positif pour les finances françaises. C’est un «one shot» qui ne va pas rapporter grand-chose mais faire perdre beaucoup à l’avenir.»

     

    Toujours sur RMC Sport, Jean-Louis Triaud revient sur la journée de gréve prévue le weekend du 30 Novembre. Il vise une fois de plus les médias : «Le terme de grève n’est pas n’est pas approprié. On n’impose rien aux joueurs, on refuse de disputer les matchs. Il n’y aura pas de contrôleurs, il n’y aura pas de guichetiers. Si les joueurs veulent venir sur la pelouse tous seuls on ne les empêchera pas. On n’a rien demandé aux joueurs, explique-t-il. Mais voilà, on dit «ils les ont pris en otage», mais c’est invraisemblable. On entend n’importe quoi. De ce que j’entends sur les ondes ou ce que je lis dans la presse, je me dis qu’on a affaire à des gens qui ne veulent pas comprendre et ça m’inquiète. S’il y a autant d’approximation sur les informations ça me fait douter de ce que je lis ou ce que j’entends.»