Olivier Auriac n’a pu joué que deux matches de L2 cette saison. Pour cause, il enchaîne les soucis physiques mais essaye de positiver. Sa dernière blessure date du jeudi 17 octobre dernier, avec une grosse entorse. Diagnostique : il sera un mois sans courir et donc sans compétition avant six à huit semaines.

 

« En fin de saison dernière, ça tirait mais vu le challenge en route, on a décidé avec le doc de continuer à jouer, avec un traitement anti-inflammatoire. Je suis aujourd’hui un peu dégoûté de ne pas jouer lais je vais vite revenir, il y a plus grave dans la vie. Et je pense que quand l’état d’esprit est positif, on guérit plus rapidement. La Ligue 1 ? Tous ceux qui y ont goûté veulent y retourner. C’est un autre monde : des stades pleins, un engouement tout autre, tout est surmultiplié. On a une profondeur de banc supplémentaire à la saison dernière. Le recrutement a été judicieux, on l’a encore vu face à Niort avec nos quatre attaquants. Mais, en plus de cet effectif, il faut souligner l’état d’esprit, l’investissement de chacun. Si l’on continue dans ce sens, avec cette volonté de travailler, de rester humble, en faisant primer l’intérêt collectif, et si on a un peu de réussite, alors pourquoi pas décrocher cette montée en Ligue 1. »

 

La Ligue 1, qu’il aurait peut-être pu côtoyer davantage s’il n’avait pas quitté Bordeaux pour Brest à l’âge de 20 ans… « C’était un prêt, enfin plutôt un prêt-transfert. Je n’étais plus du tout en accord avec le coach de l’époque aux Girondins. »

 

Et portant, deux jours après la signature du prêt, Elie Baup était écarté. « Peut-être que si j’avais été plus patient, j’aurais pu jouer un peu plus en Ligue 1. Mais avec des si… Et puis, si c’était pour faire cinq matches par saison, cela ne m’aurait pas plu. Donc non, pas de regrets. »

 

Ouest-France