[J3] Propos d’après match

     

     

     

    Francis Gillot : «Nous avons bien entamé le match. En deuxième mi-temps, nous avons été plus en difficulté. L’adversaire a su reprendre de la maîtrise. Nous avons eu des occasions de faire le break sans y parvenir. Nous n’avons jamais été à l’abri dans cette fin de match. Nous avons récupéré beaucoup moins de ballons en seconde mi-temps et quand nous l’avions nous l’avons rendu à l’adversaire. Malgré cela nous avons deux, trois occasions nettes. Il y a peut-être un contrecoup du début de championnat. Il y a quand même des enseignements. Nous n’avons pas encaissé de but. Il y a du pour et du contre. Nous avons des joueurs encore très jeunes. Ils ont été bons et c’est une bonne nouvelle pour le club. Il y a peut-être des erreurs de jeunesse mais c’est avec le temps qu’on pourra les rectifier. Henri Saivet a beaucoup travaillé ses coups-francs après les entraînements et il est récompensé de son travail.»

     

    Frédéric Hantz : «Nous avons beaucoup trop subi dans la première mi-temps. Nous avons également mal exploité les ballons que nous sortions. La deuxième période a été un tout autre match. C’est intéressant. Nous avons été capables d’exploiter les espaces au milieu. Bordeaux a été meilleur que sur ses deux premiers matches. Il faut que nous trouvions les bons réglages au niveau du bloc équipe. Il y avait peut-être une petite appréhension aussi. Bordeaux est une équipe capable de se montrer dangereuse dans tous les domaines. Le groupe avance et il y a encore beaucoup d’enseignements à tirer.»

     

    Henri Saivet : «Nous avons travaillé les coups de pieds arrêtés à l’entraînement. Les équipes comme Bastia ne lâchent rien. Nous savions que cela allait se jouer sur des détails. Ce soir cela nous réussit. Le plus important, c’est les trois points. J’ai dit à Ludovic que je sentais ce coup-franc donc il me l’a laissé. Nous avons fait en sorte de masquer le ballon avec des joueurs dans le mur. J’ai choisi ce côté car nous en avions parlé avec Ulrich Ramé : un coup franc placé de ce côté et à cet endroit a 90% de chances de finir au fond. C’est pourquoi  j’ai choisi de le tirer de cette manière. Il fallait gagner à tout prix et c’est ce que nous avons fait. Je pense à servir l’équipe du mieux que je peux. Je ne me suis pas fixé d’objectif personnel. Je me mets au service de l’équipe.»

     

    Ludovic Obraniak : «Nous étions déjà dos au mur après deux matches. Il était primordial de sortir de la zone rouge. Nous avons essayé d’empêcher Bastia de ressortir le ballon. Nous avons su faire usage des nombreux ballons que nous avons récupérés. Il faudra corriger ce qui n’a pas été en deuxième mi-temps. Par rapport aux trois premiers matches, il y a des choses intéressantes. Il y a quand même encore du pain sur la planche. Nous avons perdu trop de ballons techniquement. Sur les premiers matches, je n’ai pas eu beaucoup d’opportunités de me mettre sur mon pied gauche. Cette fois j’ai essayé mais c’était trop dans l’axe. Landreau a eu assez de facilités à arrêter mes tentatives.»

     

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