Francis Gillot s’est exprimé en conférence de presse aujourd’hui, en préambule du match face à Paris, dans le Trophée des Champions. L’entraineur bordelais réagit aux questions sur les absences au sein de sa défense, sa tactique pour battre Paris, et l’éventuelle appréhension des joueurs.

 

“Comment composer une défense quand on a autant d’absents ?

C’est vrai qu’on a trois suspendus (Planus, Henrique, Bréchet), surtout des axiaux, il y aussi Julien Faubert qui pouvait jouer sur un côté ou dans l’axe, ça nous fait quatre absents derrière, c’est un gros problème. Après il me reste cinq défenseurs, malheureusement ce sont des jeunes car c’est un match où on a besoin de beaucoup d’expérience, le petit Savic n’a pas beaucoup de matches dans les jambes, Max(ime) Poundjé non plus. Je suis obligé de faire avec eux, je pense qu’ils vont acquérir beaucoup d’expérience avec ce match. Après, contre une attaque comme celle du Paris SG, on a de quoi être inquiet. Mais ce n’est que de la préparation, on ne peut pas prédire ce qui va se passer samedi. Je fais confiance à ceux qui sont là, les quinze joueurs, les trois gardiens. Ce n’est pas la meilleure équipe que je vais aligner, mais c’est une équipe qui va jouer à un moment ou un autre dans la saison puisqu’on est qualifié pour une Coupe d’Europe, et comme il y aura beaucoup de turn over, elle aura l’occasion à un moment donné de jouer. Autant commencer le plus vite possible.

 

Tactiquement, comment allez-vous vous organiser face à l’armada parisienne ?

J’ai vu Paris jouer contre le Real, ils avaient mis pratiquement l’équipe-type qui va jouer samedi. C’était un des seuls matches que je pouvais regarder. C’est une équipe qui a beaucoup de potentiel offensif, après je les ai sentis en difficulté sur les contres du Real. Evidemment, on n’a pas les joueurs du Real, mais ils vont avoir beaucoup le ballon, ils vont beaucoup attaquer, si on arrive à récupérer le ballon et à vite sortir, on peut les mettre en difficulté. Voilà ce que j’attends de mon équipe.

 

En huit jours, vous allez jouer Paris puis Monaco. Y a-t-il de l’appréhension ou de l’attente de jouer les deux ogres du championnat ?

Je pense que c’est mieux de les prendre assez tôt parce qu’ils n’ont pas tous leurs automatismes, ils n’ont pas leurs nouveaux joueurs, Cavani n’est pas là samedi. Il leur faut quand même quelques temps, surtout pour Monaco, pour se mettre en place, pour intégrer les joueurs qui sont arrivés. Quelque part, je préfère les prendre plus tôt dans la saison. Après, même en les prenant assez tôt, on va avoir beaucoup de difficultés à gagner ces matches. Il n’y a pas d’appréhension mais plutôt le fait de pouvoir se mesurer à eux, de voir ce qui nous reste à faire, à progresser. Ce n’est pas le premier championnat que je vais faire, j’ai parfois eu des championnats où quand on rencontrait les meilleures équipes, cela s’était plutôt bien passé. On va être optimiste et attendre ce premier match avec sérénité.”

 

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