Ludovic Obraniak est revenu pour le site de la FIFA sur son avenir aux seins des Girondins de Bordeaux, et ses envies d’ailleurs. Mais aussi et plus principalement sur le Trophée des Champions.

 

“Ce qui me manque, c’est découvrir un autre championnat, d’autres sensations, un autre univers, une autre atmosphère, histoire de ne pas ‘mourir con’, ce qui est légitime quand tu arrives pas loin des 30 ans (il a 28 ans). Je suis curieux de nature, j’ai un peu l’âme aventurière, j’aimerais au moins voir ce qui se passe ailleurs. Toutes compétitions confondues, j’ai pas loin de 400 matches donc je pense avoir fait un petit peu le tour. Après, je ne dis pas qu’il faut forcément donner suite mais les propositions en provenance de l’étranger font réfléchir. Je prends les choses comme elles viennent”

 

“C’est un Trophée qui tient à cœur au club qui l’a déjà remporté deux fois. Ce sera l’occasion de se jauger contre la plus grosse cylindrée du championnat. On va essayer de jouer notre va-tout même si sur le papier on est inférieur logiquement à cette équipe. Sur le terrain, ça sera une toute autre chose. On ne va pas là-bas dans l’esprit de prendre une raclée parce que c’est Paris et en se disant ‘ils vont mettre les têtes d’affiche et nous on va se faire manger’. Non, on sait à quoi s’attendre, on ne sera pas surpris, on a aussi des qualités à faire valoir, même si elles sont moins en vue. Le résultat n’aura pas une incidence particulière sur le début du championnat. Le talent individuel des Parisiens ne leur a pas permis de remporter tous les matches 4-0 avec une facilité déconcertante la saison dernière”.

 

Au niveau du public gabonais : “On en a un avec nous, Poko, c’est une mini-star. Le connaissant un peu ici (à Bordeaux), il va faire un peu le mariole là-bas, ça va être sympa de le voir dans son élément. J’espère que le public va nous soutenir”.