Avouant lui-même lors de sa propre première conférence de presse que « Bréchet, ce n’était pas très sexy », la seule recrue pour le moment des Girondins de Bordeaux était mardi dernier dans France Football. « Mon image ? Je m’en fiche complètement. Je suis un footeux, pour moi il n’y a que le terrain qui compte. Tout ce qui se passe dehors, franchement, ça ne m’intéresse pas ».

 

Il avoue ne pas porter plus d’intérêt que ça aux médias : « Je n’ai pas besoin de ça pour être heureux, mon égo est déjà nourri. Plus je suis discret, et mieux je me porte ». Avant d’envoyer une nouvelle pique à ses vis-à-vis : « Moins je vous vois, et mieux je me porte » ! Les égos des journalistes en face viennent d’en prendre un coup en revanche.

 

Portrait

 

Au-delà de ses propos en conférence de presse, nous allons en savoir un peu plus sur sa personnalité aujourd’hui. Lisant Le Figaro ou encore les Echos, il se définit comme « un bobo, de droite, épicurien, un privilégié ». A niveau des réseaux sociaux, cela se rapproche forcément de ce qu’il est : « Non, je ne tweete pas, non, je n’utilise pas davantage Facebook, car je n’éprouve pas l’envie de m’épancher devant tout le monde, du moins devant la France entière ».

 

Sa carrière

 

« […] J’ai réalisé la carrière que je méritais, avec des petits regrets, bien sur, notamment par rapport aux graves blessures dont j’ai souffert. Je ne dirai pas que tout ce que j’ai accompli était inespéré, j’ai quand même les qualités, mais je pense que j’aurais pu difficilement faire mieux. Je n’en ai peut-être pas tiré le maximum, mais pas loin. Pour atteindre le haut niveau, il m’a manqué deux choses. La vitesse, et la confiance en moi. Quand tu joues sur le côté, le manque de vitesse était rédhibitoire. »

 

Pour conclure avec Bordeaux : « Je sais ce que je vaux à l’heure actuelle » et au sujet de son expérience : « Que je fasse d’abord mon boulot avant de pense à donner des conseils ».

 

 

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