Gillot : “nous visons les 5 premières places”

    Lors de la conférence de presse, Francis Gillot a fait part des objectifs de l’année, de la difficulté de gérer un groupe à cette période et il a fait le point sur la préparation avec notamment les matches amicaux :

     

     

     

     

     

    L’objectif de l’année prochaine sera de faire mieux en championnat ?

     

    Francis Gillot : “Evidemment, quand nous sommes à Bordeaux, nous visons les 5 premières places. Cela va dépendre de notre début septembre. Il faut attendre la fin du mercato. Il reste deux mois. Il y aura encore des mouvements dans les deux sens, des ventes, peut-être des apports. Nous avons des jeunes qui poussent. Castro risque de venir avec nous en cours d’année. Nous allons leur faire confiance. Ils vont essayer de montrer ce dont ils sont capables. Nous avons le nombre. Si ces jeunes-là confirment, pourquoi pas faire une très bonne saison. Nous avons gagné la Gambardella, il ne faut pas l’oublier. Il n’y a pas 10 joueurs à prendre mais deux ou trois ont fait des choses intéressantes. Comme par exemple Younès Kaabouni. Je me souviens à mon arrivée à Sochaux, Ryad Boudebouz était complétement inconnu. En trois mois, il a joué en pro et il n’a plus jamais quitté sa place de titulaire. J’espère que nous aurons de bonne surprise avec nos jeunes lors de la saison à venir.”

     

    Francis, n’est-ce pas un peu perturbant de faire la préparation avec des joueurs susceptibles de quitter le club ?

     

    Francis Gillot : “Oui, bien sur. Mais c’est le lot de toutes les équipes. Le réel problème se pose lorsqu’un joueur part de façon tardive. Si j’aligne un joueur pendant plusieurs matches de préparation et qu’il nous quitte, cela peut poser problème. Pour parler du cas Sané, il ne sera pas évident d’établir des automatismes en charnière centrale s’il s’en va tard. S’il doit partir, je préfèrerais le voir partir aujourd’hui. Mais nous ne choisissons pas. Dans tous les cas, nous nous adapterons, comme tous les autres clubs.”

     

    Jean-Louis Triaud : “Aujourd’hui, nous nous trouvons face au même challenge que l’an dernier. Nous étions dans une impasse financière importante. En cours de saison, nous avons nettement amélioré la santé de nos comptes. Notre première priorité a alors été de prolonger Francis, ce que nous avons fait. Nous en sommes très heureux, il a notre entière confiance. Nous ne lui mettons pas de pression inutile. Du moment que nous sommes en Ligue des Champions, cela nous va. (rires) Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas d’objectif précis, pas de pression. Nous l’accompagnons. Il n’y a ni stress, ni inquiétude. Nous abordons cette nouvelle saison très sereinement. Nous voyons certaines équipes se dépouiller, ou peiner à se renforcer pour des raisons financières. Face à cela, nous sommes sereins. Si je devais fixer un objectif, ce serait celui de bien démarrer. Pour le reste, jouons, gagnons des matches et on fera le bilan.”

     

    Les internationaux ne sont pas là aujourd’hui…

     

    Francis Gillot : “Il y a une dizaine de joueurs qui ne sont pas là effectivement. Ils reviendront petit à petit à partir de lundi et jusqu’au 14 juillet.”

     

    Et Diego Rolan ?

     

    Francis Gillot : “Pour Diego, tout dépend de son parcours au Mondial U20 avec l’Uruguay.”

     

    Les deux matches amicaux qu’il manquait à votre programme de préparation ont-ils été déterminés ?

     

    Francis Gillot : “Le premier match du stage à Divonne-les-Bains est encore en suspens. (Ce sera Benfica, NDLR) Ensuite, nous jouerons Evian, puisque nous les aimons bien. (rires) Après, nous avons deux matches en Belgique avant d’enchâiner deux matches en trois jours en Angleterre. Ce sera contre Middlesbrough, et peut-être Everton mais ce n’est pas encore officiel.”

     

    Vous avez fait le choix de ne pas faire de matches ici, dans la région. Les supporters ne pourront donc pas vous voir évoluer.

     

    Francis Gillot : “Lorsque nous allons sur la Côte Basque, nous mettons trois heures de bus. Ce n’est pas le plus optimal pour nous. Nous préférons partir en avion le matin du match par exemple.”

     

    Jean-Louis Triaud : “De toute façon, les supporters auront 25 matches à Bordeaux pour venir voir leur équipe. C’est bien aussi de changer un peu. Nous étions heureux de faire des matches dans la région. Mais lorsque vous jouez tous les ans les mêmes équipes comme Toulouse ou Lorient, vous avez envie de voir autre chose. Et pourquoi pas des clubs étrangers !”

     

    N’y avait-il pas moyen de faire venir ces adversaires dans la région ?

     

    Jean-Louis Triaud : “Ecoutez, ces clubs nous payent pour aller jouer chez eux. Si l’inverse doit se produire, cela ne m’intéresse pas. (rires)”

     

    Site officiel