Présentation de Bréchet en intégralité !

    Jean Louis Triaud a pris en premier la parole, il nous explique pourquoi le choix Jérémie Bréchet :

     

    «Bienvenue à tous pour cette reprise. Le temps est passé vite, mais c‘est une période où nous nous ennuyons un peu. En général, nous sommes contents que la saison reprenne. Nous sommes réunis pour parler de Jérémie Bréchet qui nous a rejoints, comme vous le savez depuis un certain temps. Francis Gillot nous a présenté ce dossier. Entre nous, il n’a pas eu besoin d’insister pour nous convaincre. Jérémie est suffisamment connu sportivement. Nous l’avons pris évidemment pour ses talents sportifs et son expérience à un poste où nous n’étions pas particulièrement riches en effectif. Ses qualités humaines nous ont séduits. Sa personnalité nous intéresse dans un vestiaire avec beaucoup de jeunes. Son caractère, son charisme et son expérience sont un plus pour nous. La discussion sur son sujet a donc été des plus brèves et notre accord avec Jérémie a été des plus rapides. Il a signé avec nous un contrat d’un an, qui peut augmenter d’une saison supplémentaire. Ravi de l’accueillir, je pense qu’il sera un vrai plus pour l’équipe et pour le groupe.»

     

    Après cette présentation du président, chacun a répondu aux questions des journalistes. Voici donc les propos de Triaud, Gillot et Bréchet :

     

     

     

     

    Qu’est-ce qui vous plait dans le profil de Jérémie ?

     

    Francis Gillot : “Il est expérimenté, il a beaucoup de valeurs. Je l’ai eu deux ans à Sochaux, je le connais très bien. Nous pouvons compter sur lui. Il est compétiteur et très professionnel. Comme vous l’a dit le Président, nous avons un groupe assez jeune. Il faut montrer l’exemple et il est de ceux qui vont le montrer.”

     

    Vous êtes d’accord Jérémie ?

     

    Jérémie Bréchet : “J’espère que je serai à la hauteur des attentes du club et du coach. Je l’ai dit au président avant de signer, je ne peux pas promettre d’être compétitif. Je peux promettre au moins de me donner les moyens de l’être. Je suis très heureux d’être là.”

     

    Jérémie, vous aviez depuis longtemps l’idée de porter le maillot des Girondins, ou c’est une opportunité qui s’est présentée ?

     

    Jérémie Bréchet : “Au vue de mes dernières saisons, il était compliqué de penser que j’aurais pu jouer dans un club prestigieux comme celui-ci. C’est une opportunité. Par la même occasion, j’en profite pour remercier tous les gens que j’ai rencontrés depuis un an et demi, notamment à l’ESTAC. Sans le Président Masoni et le coach Furlan -en plus c’est un bordelais-, je n’aurais pas la chance d’être ici aujourd’hui. J’en profite aussi pour remercier le Président et le coach de me faire confiance. Comme vous le savez, je vais avoir 34 ans et en France, c’est généralement l’inverse. Maintenant, au travail…”

     

    Vous en voulez-vous d’avoir pris trois cartons sur les trois derniers matches que vous avez joués ?

     

    Jérémie Bréchet : “Je l’ai découvert il n’y a pas longtemps. Donc oui, je m’en veux.”

     

    Comment pensez-vous vous intégrer dans la défense bordelaise ?

     

    Jérémie Bréchet : “Comme tout joueur qui entre dans un club. J’ai un mois pour me préparer et être compétitif le plus vite possible. Il y a beaucoup de matches cette saison et tout le monde aura l’occasion de jouer.”

     

    C’est un profil que vous n’aviez pas dans l’équipe ?

     

    Francis Gillot : “Florian Marange s’était reconverti dans l’axe. Il est gaucher. Aujourd’hui, nous n’avons pas de gaucher dans l’axe. C’était une opportunité. Comme Jérémie vous l’a dit, il y a tellement de matches, tellement de suspendus… Nous aurons déjà trois suspendus dans l’axe contre Paris. Avec des rencontres tous les trois jours, les défenseurs sont plus exposés que les autres. Il aura toujours l’occasion de se montrer. S’il est bon, il restera dans l’équipe.”

     

    L’arrivée de Jérémie permet-elle d’anticiper un éventuel départ dans ce secteur ? On pense à Lamine Sané, susceptible de partir… Ou cela n’a rien à voir ?

     

    Jean-Louis Triaud : “Même avec Lamine Sané, il nous manquait quelqu’un. Lamine est avec nous aujourd’hui. Nous sommes ravis, mais nous étions juste un effectif. Maintenant, nous sommes en nombre. Si à ce poste, il devait manquer quelqu’un au 10 août, il serait remplacé aussi.”

     

    Francis, vous parlez de l’expérience de Jérémie, est-ce un élément qui vous manquait dans l’effectif l’année dernière ?

     

    Francis Gillot : “Dans l’axe, nous avons quand même de l’expérience, mais ces  postes sont la base de l’équipe. Il nous fallait quelqu’un qui ait du vécu. C’est pour cela que nous avons pensé à Jérémie. Il y a beaucoup de jeunes autour, beaucoup au milieu : André Biyogo Poko, Maxime Poundje, Hadi Sacko, Henri Saivet et Greg Sertic ne sont pas bien vieux… Il faut les entourer, mais pas seulement en match. C’est aussi dans les vestiaires, dans le comportement, le travail. Regarder ce que font les plus anciens, leur préparation. C’est important pour les jeunes d’avoir des exemples comme cela.”

     

    Jérémie, vous étiez en passe de prolonger à Troyes. Francis Gillot vous appelé pour vous convaincre ? Comment cela s’est-il passé ?

     

    Jérémie Bréchet : “Finalement, la manière dont cela s’est passé n’est pas importante. On a discuté et cela s’est fait rapidement.”

     

    Vous n’aviez pas d’autres propositions ?

     

    Jérémie Bréchet : “Si,mais j’ai passé une belle saison à Troyes malgré la descente. J’aime beaucoup ce club. J’avais le choix entre un club qui joue le maintien, ou continuer avec Troyes, et…”

    Jean-Louis Triaud :” …Et il a choisi le club qui joue le maintien. (rires)”

    Jérémie Bréchet : “Après, Bordeaux est arrivé et cela ne se refuse pas.”

     

    Jérémie, que représentent les Girondins pour vous ? Vous êtes passé par des grands clubs…

     

    Jérémie Bréchet : “C’est un grand club. Champion il n’y a pas longtemps, vainqueur de la coupe de France l’année dernière, en Coupe d’Europe depuis plusieurs années d’affilée. C’est un grand club. Pour moi, tout cela représente une grande opportunité et une chance de retrouver l’Europe.”

     

    Vous avez entendu parler des installations ici ?

     

    Jérémie Bréchet : “Je suis très content, c’est vraiment l’outil parfait pour travailler. J’ai hâte d’être sur les terrains. Ce n’est pas que je ne vous aime pas, mais moins je vous vois, mieux je me porte (rires).”

     

    Au-delà de cela, qu’est-ce qu’évoquent les Girondins pour vous ?

     

    Jérémie Bréchet : “Tous les grands joueurs qui sont passés par ici. C’est un club qui a une histoire importante. Le château, les grands joueurs, l’équipe… tout cela me parle plus que la région et tout le reste.”

     

    Vous aimez le vin quand même ?

     

    Jérémie Bréchet : “Oui, j’aime le vin mais cela passera au second plan.”

    Jean-Louis Triaud : “Pas trop ! (rires)”

     

    La présence de Francis Gillot est-elle déterminante dans votre venue ?

     

    Jérémie Bréchet :“Oui, comme tous les joueurs qui viennent dans tous les clubs. Quand un coach ramène un joueur, c’est qu’il le connait. Il a expliqué les raisons de ma venue. Maintenant, si je suis mauvais, cela ne va pas l’empêcher de me mettre sur le banc ou en tribune. La vérité est celle du terrain. Le coach m’a fait venir, maintenant, à moi d’être bon.”

     

    En France, nous avons un peu tendance à mettre les joueurs de 33-34 ans à l’écart… Que vous inspire la confiance d’un club comme Bordeaux à votre égard ?

     

    Jérémie Bréchet : “Je suis content. Même si c’est un peu présomptueux, je suis fier de ce que j’ai fait l’année dernière. Surtout après une saison et demie blanche avec Sochaux, pendant laquelle j’ai été beaucoup blessé. J’ai failli arrêter. Aujourd’hui, c’est important car il y a toujours une notion économique dans la venue d’un joueur. Quand un joueur vient à 34 ans, il n’y a pas de revente de prévue. Je vais m’atteler à rendre cette confiance au président et au coach et à donner le meilleur de moi-même. Pour moi, c’est tellement une joie et une chance d’être là, que j’espère que ce sera gagnant-gagnant.”

     

    Le scepticisme des supporters par rapport à votre âge vous met-il une pression particulière ?

     

    Jérémie Bréchet : “Non, je les comprends ! Bréchet, ce n’est pas très sexy (rires). Ils ont le droit de penser cela. Je sais ce que je suis prêt à apporter et je connais mes qualités. Après, nous verrons ce qu’il se passera.”

     

     

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