« Le public bordelais est dur »

     

     

    Présent au Stade de France pour animer la tribune bordelaise lors de la finale de la Coupe de France, Vincent Aubuchou est également le speaker de l’Union Bordeaux-Bègles, et effectue quelques piges pour les Girondins au stade Chaban Delmas. Dans un entretien accordé à Marc Nouaux pour le site 20 Minutes, il a partagé son parcours, passé par les JSA, puis l’UBB et enfin les Girondins. Il espère d’ailleurs prendre la succession de Gaby et ainsi faire perdurer sa collaboration avec le club bordelais :

     

    «Pour l’instant, Gaby est en place. Moi, je m’entends très bien avec lui et je le respecte beaucoup. C’était déjà le speaker quand j’allais au stade à l’âge de cinq ans. Je suis dans la position où je me dis qu’un jour je serai à sa place. Mais je ne veux pas forcer le destin. Il a dit qu’il se verrait bien faire son jubilé lors du premier match dans le nouveau stade. J’espère être celui qui le remplacera. Il n’y a rien de figé ni d’établi aujourd’hui mais je pense être capable de prendre sa succession, surtout après la finale au Stade de France. Après, c’est compliqué car il y a aussi l’UBB. C’est mon club, celui qui m’a lancé. Il ne faut pas oublier d’où tu viens.»

     

     

    Il dresse également un petit bilan de son expérience avec le public bordelais, et ne se montre d’ailleurs pas tendre :

     

    «J’ai eu un contact avec les Ultras avant le Stade de France pour que l’on arrive à reconstruire quelque chose. Le but, c’est qu’on arrive à les faire rebondir lorsqu’on les lance. Pour que ce soit tout le stade qui réponde présent lorsqu’on le chauffe et pas seulement trois tribunes et le virage Sud de son côté. Mais globalement, le public bordelais est dur. Que ce soit au foot et au rugby. Si ça ne va pas, même au rugby, tu entends vite siffler. On a plus un public spectateur qui est sur la défensive.»

     

     

     

    Crédits photo : Societe ALS