Plasil : “Vendre 3 ou 4 joueurs”

    Interrogé par un média Tchèque, Jaroslav Plasil revient un peu sur sa saison et sa relation avec Bordeaux.

     

     

     

     

    Vous avez gagné une Coupe de France et vous avez terminé septième et jouerez à nouveau la Ligue Europa la saison prochaine. Vous estimez que c’est une bonne saison ?

    La direction voulait que nous finissions à la septième place et nous avons gagné la Coupe de France. Alors, la saison s’est bien passée. Bordeaux a remporté la Coupe de France, chose qu’elle n’avait plus fait depuis vingt-six ans.

     

    Mais le club avait de plus grandes ambitions?

    L’ambition oui, les moyens financiers non. La direction sera très attentive cette année. Elle va certainement vendre trois ou quatre joueurs.

     

    Pour recommencer et repartir de zéro…

    Cela dépendra de qui arrive…

     

    Qui est maintenant dans l’équipe intéressant en termes de vente ?

    Cheick Diabaté, grâce à qui nous avons remporté la Coupe de France. C’est un grand attaquant, il était en grande forme depuis le printemps et a mis environ quatorze buts.

     

    A Bordeaux vous portez le brassard de capitaine, écoutez vous vos coéquipiers ?

    Je suis à l’écoute. Pour moi, le capitaine est choisi par l’entraîneur, ce n’est pas le problème. Je suis présent au club depuis quatre ans, donc je suis respecté. Il ne s’agit pas forcément de parler, mais surtout de donner l’exemple sur le terrain.

     

    Et lorsque vous avez vos coéquipiers comme capitaine ?

    S’il y a un problème, il se résout généralement avec l’entraîneur. Sur le terrain je ne suis pas tout seul, il y a aussi des joueurs expérimentés. Il y a Cédric Carrasso notre gardien ou Marc Planus qui est au club depuis qu’il a huit ans.

     

    Vous avez encore un contrat de deux ans, qu’en est-il de votre avenir ?

    Je ne sais pas, nous allons parler de ce sujet avec les dirigeants.

     

    […]

     

    Une fois de plus vous jouez la Ligue Europa…

    Je préfère jouer la Ligue des Champions, mais le club est bien : il est toujours considéré en Europe.

     

    Peut-être que vous avez l’intention de vous installer définitivement en France…

    Tout est possible, je ne pouvais pas l’imaginer. Je joue depuis quatorze ans dont douze en France. Je me suis habitué à la vie locale. Mais je n’ai pas dit que je ne reviendrai jamais en République Tchèque.

     

    Bordeaux est célèbre pour ses vins mais aussi a une excellente équipe de rugby.

    Je suis allé plusieurs fois voir Bègles, une des meilleures équipes d’Europe. Le vin, je n’en suis pas fou…