Plasil impatient d’affronter Falcao

     

     

    Actuellement avec la sélection tchèque, Jaroslav Plasil n’a pas échappé aux questions concernant le championnat français, et plus particulièrement concernant la situation de son club formateur, l’AS Monaco. Son actionnaire, le russe Dmitry Rybolovlev, met en place un recrutement massif pour bien figurer en Ligue 1, et conquérir le titre acquis cette saison par le PSG version Qatar.

     

    « C’est une bonne chose pour le championnat français cet investissement pour de grands joueurs, ce qui va attirer certainement beaucoup de fans. Cependant, il est possible que la Ligue 1 devienne similaire au championnat espagnol, dont le titre se joue entre deux équipes uniquement. »

     

     

    Le club de la principauté a notamment enregistré l’arrivée de l’attaquant colombien, Radamel Falcao. Le capitaine bordelais se réjouit d’affronter des joueurs de ce calibre.

     

    « C’est un joueur qui possède d’excellentes qualités, et il ne sera pas facile de s’opposer à lui en match. Mais nous sommes sur le terrain pour affronter les meilleurs, donc je suis impatient d’y être. »

     

     

    Victorieux vendredi soir au Stade de France, Jaroslav s’est également exprimé sur le gain de cette Coupe de France, aux dépens d’Evian Thonon-Gaillard.

     

    « Nous étions mieux classés en championnat, donc nous partions favoris. Ensuite, tout est différent sur le terrain. Mais nous l’avons fait, et je pense que tout le monde est heureux. » »

     

     

    La situation financière girondine ne semble toutefois pas au beau fixe. Le tchèque confirme que des départs seront nécessaires cet été.

     

    « Je voudrais de l’ambition, mais la situation financière ne s’y prête pas. Le club cherche des solutions. Cette année, trois ou quatre joueurs devraient partir pour gagner un peu d’argent. »

     

     

    Il revient ensuite sur son rôle de capitaine à Bordeaux, en tentant d’ailleurs d’en amoindrir l’importance, en évoquant le rôle de ses coéquipiers.

     

    « Il ne suffit pas de parler, mais il faut être un exemple sur le terrain. Quand il y a un problème, il se résout habituellement avec l’entraîneur. Sur le terrain, je ne suis pas seul, et j’ai trois ou quatre joueurs expérimentés qui m’épaulent. Donc ce n’est pas seulement le capitaine. »

     

     

     

    Source : ČTK, agence de presse tchèque