Wendel, « premier supporter » pour la finale

     

     

    Voilà plusieurs mois que nous n’avions plus de nouvelles de l’ancien girondin, Geraldo Wendel. Après un court passage par l’Arabie Saoudite, le brésilien a fait son retour au pays, et évolue actuellement à Vasco de Gama. Le site Foot-Express l’a rencontré et a pu l’interrogé sur son actualité, mais également celle des Girondins de Bordeaux, un club et une ville auxquels il semble toujours aussi attaché.

     

     

     

    « Wendel, pourquoi avoir choisi de rejoindre le Vasco de Gama il y a un an ?

     

    Rentrer au pays était mon premier choix. Après 5 saisons en France, à Bordeaux et une en Arabie Saoudite, l’heure était venue de rentrer au pays. Et Vasco, c’était le choix du cœur. C’est vrai que le club traverse une période difficile, financièrement parlant, mais tout va s’arranger avec la vente de Dedé (au Cruzeiro) et l’arrivée d’un grand coach (Paulo Autuori). Moi je suis vraiment content de faire partie de ce projet. Je suis un des plus vieux et j’avoue que j’aime bien ce rôle de leader dans le vestiaire. Je partage mon expérience auprès des plus jeunes et ils m’écoutent, ils sont très respectueux. A Bordeaux, c’était différent. J’avais 24 ans, j’étais le petit nouveau et c’est moi qui était à l’écoute des plus anciens.

     

     

    Quelles sont les différences les plus notables entre le championnat français et brésilien ?

     

    La Ligue 1 est beaucoup plus physique et ça va très vite. Ici, c’est la technique qui prime. Même les défenseurs sont supers bons. Je suis sûr que des mecs comme Rever (Atletico Mineiro) ou Dedé (Cruzeiro) auraient le niveau pour jouer milieu de terrain en France.

     

     

    Et vous quel est votre rôle au Vasco ?

     

    Je suis devenu milieu récupérateur, c’est un rôle que j’aime bien. J’ai le temps de lever la tête, de distribuer, d’alimenter les attaquants. En contrepartie, je suis loin de la zone d’attaque donc je marque beaucoup moins qu’en France. Je n’ai inscrit que 2 buts en 40 matches alors qu’avec Bordeaux je plantais une dizaine de buts par saison.

     

     

    La vie à Bordeaux ne vous manque pas trop ?

     

    Oh si ! Le fromage, le vin, la ville, les gens…Certains disent que les Bordelais sont froids mais ce n’est pas vrai. J’ai rencontré des gens formidables là-bas et pas seulement dans le milieu du foot. J’avais des amis avocats, policiers, chefs de cuisines…J’ai gardé ma maison à Bordeaux et j’ai bien l’intention d’y retourner avec mes enfants et ma femme quand l’occasion se présentera.

     

     

    Peut-être pour la finale de la Coupe de France ?

     

    Non je ne vais pas pouvoir m’y rendre, mais je serai leur premier supporter devant la télé. J’ai déjà gagné deux finales. Les gars devront être costauds, tout donner comme si c’était leur dernier match en se disant qu’ils représentent un club, une région. Dans ces moments là, Carrasso, Planus et Henrique sont très importants. Ce sont les leaders.

     

     

    En cas de victoire de Bordeaux ?

     

    Si Bordeaux gagne, je paye le churrasco (barbecue) à Henrique. Mais ce sera à lui de rapporter des bonnes bouteilles de vin pour fêter ça ! »

     

     

     

    Crédits photo: Vasco de Gama