Lors de son passage au Haillan, le site officiel l’avait interviewé. Voici le passage de l’interview concernant les Girondins.

 

 

“C’est la première fois que vous venez au centre d’entraînement du Haillan ?

Oui, jusqu’ici, je ne l’avais vu qu’à la télévision. Franchement, bravo car il s’agit de belles installations. Il y a tout pour s’épanouir en tant que joueur professionnel.

 

Vous avez joué dans de grands clubs comme le Bayern Munich. Sans comparer, comment jugez-vous celles du Haillan au regard de votre expérience ?

J’en parlais avec Claude Makélélé. Je lui disais que, quelque part, Bordeaux me rappelait le Bayern sur plusieurs aspects. Il y a la qualité des infrastructures mais aussi la mentalité des gens de Bordeaux. Comme à Munich, on trouve plutôt une bourgeoisie avec des personnes assez discrètes. Ce n’est pas oppressant. Au niveau du Club, il suffit de regarder l’organigramme. On retrouve beaucoup d’anciens joueurs du Club, exactement comme au Bayern. Il existe de nombreuses similitudes entre les deux clubs.

 

Quelle image avez-vous des Girondins ?

Bordeaux, c’est le premier maillot de football que j’ai reçu enfant. C’était un cadeau, je devais avoir 3 ou 4 ans. Je me souviens de ce maillot avec le sponsor « Malardeau » écrit en arrondi (sourire). Bordeaux, c’est un club que l’on ne peut qu’aimer. On ne peut pas détester les Girondins. C’est un club qui ne défraie pas la chronique, qui est respectueux de ses adversaires. Pas ou très peu de scandales… On ne peut pas ne pas aimer Bordeaux ! On n’est pas obligé d’être fan, bien entendu. Cela dit, la mentalité du club et une vraie régularité au plus haut niveau incitent à dire « chapeau ». Surtout, bravo aux dirigeants car ce sont eux les garants de la pérennité du Club.”

 

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