Réactions après Reims

    Francis Gillot (entraîneur de Bordeaux) : «C’est un petit peu la même chose qu’à Sochaux, une première mi-temps qui est mièvre et une deuxième bien meilleure. On est toujours en réaction, on essaye de corriger ça, malheureusement ça se répète. C’est une prise de conscience, il faut jouer de la première minute à la 90e. C’est déjà compliqué quand on joue de la première à la 90e, alors quand on ne joue que 45 minutes, c’est encore plus compliqué de gagner des matches. Je n’ai pas d’explication. On est en réaction, j’entends beaucoup d’entraîneurs dire la même chose, on est dans un petit confort, on a du mal à en sortir. On avait quatre, cinq absents, je n’ai pas fait démarrer Cheick (Diabaté) car il avait mal hier. S’il y avait eu 2 ou 3-0, je ne l’aurais pas fait rentrer, là j’étais un peu obligé. On part au plus pressé, il y a des histoires de cartons jaunes (en vue du match de Troyes en Coupe de France), des blessures, des garçons qui sont fatigués, et on n’arrête pas de remixer l’équipe toutes les semaines, ce n’est jamais bon. La rentrée de Poko a réveillé l’équipe par son dynamisme, c’est un des seuls qui a gagné les duels, c’est beaucoup trop peu. En face, il y avait une équipe qui avait beaucoup plus de gnaque, d’envie dans les duels, une équipe qui joue sa vie, nous on ne la joue pas aujourd’hui».

     

     

    Florian Marange (défenseur de Bordeaux) : «C’est récurrent, cela fait un moment que cela dure. Avant le match, on se dit les choses et sur le terrain, on ne les fait pas. On n’arrive pas à passer le cap, à se motiver plus que ça. Est-ce qu’il faut jouer contre le Paris-SG ou Marseille tous les week-ends ? Contre les petites équipes, on n’est pas bon et ce soir on a été nul encore. Cela fait beaucoup. C’est l’état d’esprit, on ne gagne pas les duels, on n’a pas eu énormément d’occasions et franchement, le match Reims le gagne, il n’y a rien à dire. Il ne faut pas lâcher, il reste des points à prendre, c’est important pour le club de terminer le mieux possible. C’est difficile pour le public, les supporters sont exigeants et nous on n’est pas à la hauteur. Sur un match comme ça, on ne se régale pas, on se fait chier».

     

     

    Hubert Fournier (entraîneur de Reims) : «Avant le match on aurait signé des deux mains car pour un promu, faire un match nul ici, c’est toujours un bon résultat. Après, sur la physionomie de la rencontre, on aurait envie d’être un peu plus gourmand car je pense qu’il y avait moyen de mieux faire si on avait été plus opportuniste et tueur dans les zones de finition. On aurait sans doute pu au moins marquer un but et cela aurait scellé le résultat de cette partie. On n’a pas réussi à le faire. A côté de ça, notre gardien a eu aussi deux interventions décisives. C’est un bon point, c’est une belle prestation qui va j’espère nous donner confiance pour entamer les quatre derniers matches qu’il nous reste. On sait qu’on est capable de faire des prestations intéressantes, on les a fait dernièrement. Malheureusement, ce qui nous a manqué depuis le début de saison, c’est la constance, d’enchainer sur plusieurs matches».

     

     

     

    Grzegorz Krychowiak (milieu du Stade de Reims) : « Dans notre situation, un point à Bordeaux c’est très bien. Nous sommes un peu frustrés, nous aurions pu espérer mieux. Il aurait fallu mieux gérer les contres en deuxième mi-temps. J’attendais depuis longtemps de faire ce premier match à Chaban-Delmas. J’ai essayé de ne pas me prendre la tête par rapport à ça. En continuant comme ça, nous allons atteindre notre objectif maintien. »

     

     

    Julien Faubert (défenseur des Girondins) : « Toujours la même histoire. C’est frustrant. En première mi-temps, il y a eu beaucoup de nonchalance. Je ne peux pas l’expliquer. Nous avons reculé sur le terrain. Nous avons eu peu d’occasions. Je suis surpris. A l’entraînement, il y a de l’enthousiasme, le groupe vit bien. Il nous manque ce grain de folie. Peut-être que parfois, il faut titiller l’ego des gens. Il faut savoir se bouger les uns les autres. Je ne pense que nous fassions le minimum. On essaye. Mais il ya toujours un décalage sur un détail. Nous essayons de nous appliquer sur le plan défensif, du coup il nous manque quelque chose pour finir devant. Nous avons des joueurs de ballons. Nous devons prendre plus de risques. Dans le vestiaire, nous étions déçus. Nous ne pensons pas encore à la Coupe de France. A domicile, nous avons plus de mal face aux équipes moins bien classées. Mon match référence, c’est celui de Montpellier. Nous avions pressé haut, nous étions présents au duel. Il faut reproduire ça, quelque soit l’affiche. »

     

     

     

    Source: France Football et Girondins.com