Passé par Lens en Ligue 2, le milieu de terrain bordelais Grégory Sertic trouve petit à petit sa place au sein de son club de cœur. Il revient sur sa saison avec Bordeaux, mais aussi son passage à Bollaert.

 

Grégory, peut-on dire que vous êtes en train de réaliser la meilleure saison de votre carrière ?

« Je ne sais pas, mais elle me semble la plus complète. La saison dernière avait été difficile, et j’ai su réagir. Le coach m’a parlé de mes qualités, de ce que je pouvais apporter, et je ne m’en rendais pas bien compte. Là, je suis très fier d’avoir été élu, deux fois de suite, joueur du mois par les supporteurs bordelais. »

 

À Lens, ça ne s’était pas bien passé…

« Ça s’est surtout mal passé avec un coach (Laszlo Bölöni). Après, je garde un bon souvenir du public, des gens du club et je n’ai pas oublié mon passage. Je dirais même qu’il m’a servi. Ça m’a permis de grandir. En tant qu’homme, j’ai pris une claque. Quand on vous rapporte que le coach ne compte pas sur vous parce que vous êtes en prêt et qu’il vous met en réserve, ça vous blesse. Et ça m’a fait mal au coeur de quitter Lens sur une descente. Aujourd’hui, j’ai retrouvé la confiance d’un coach et c’est le plus important. »

 

Vous voilà de retour à Bollaert, qui va être plein pour un quart de finale de Coupe excitant…

« J’en ai déjà joué des matchs dans un Bollaert comble et c’est magnifique. Ça va me faire plaisir d’entendre Les Corons à la mi-temps. Ça va surtout être un match très chaud, où il va falloir répondre présent dans le combat physique. On a cette étiquette de favori, mais si on part comme ça, on va se faire rentrer dedans et on perdra. On s’est qualifiés deux fois de justesse contre Moulins et Raon L’Étape, deux formations de CFA. En Coupe, tout le monde peut passer ! » •

 

La Voix des Sports