Francis Gillot (entraîneur de Bordeaux) : «Il y a eu les buts, la manière, surtout sur les 30 premières minutes. Après le match était pratiquement fait même s’ils sont revenus à 3-1. On a essayé de se calmer à la mi-temps, on avait un peu les glandes de prendre ce but car on ne le méritait pas, il y avait plutôt trois, quatre buts d’écart que deux. En fin de première mi-temps, on a moins couru, moins gagné les duels, moins joué vers l’avant et automatiquement on s’est mis un peu en danger. On a repris les bons principes au début de la deuxième mi-temps et quand on marque le quatrième, c’est pratiquement fini. Il y avait plus de fraîcheur, on a récupéré par rapport au marathon que l’on a fait toute l’année. J’espère qu’on aura cette fraicheur jusqu’à la fin de saison car rien n’est joué encore, j’ai vu le classement, on est à cinq points du 5e ou du 6e, alors pourquoi pas, on ne sait pas. C’est encourageant pour le match de mercredi, il faudrait garder la même efficacité offensive et rectifier par rapport aux deux buts que l’on a pris, qui étaient facilement évitables en fin de chaque mi-temps.»

 

 

Jaroslav Plasil (milieu et capitaine de Bordeaux) : «En une demi-heure, on marque trois buts, on aurait pu en mettre un petit peu plus. On retrouve l’efficacité, c’est ça qui est important. On s’est dit qu’il fallait absolument gagner, cela s’est vu sur le terrain, on a fait les efforts, on a joué simple pour une fois et on s’est procuré pas mal d’occasions. C’est bien d’avoir gagné et d’avoir un peu plus de confiance avant d’aller à Lens. On a bien pressé Montpellier, ils étaient en grosse difficulté au niveau des sorties de balle, ce qui nous a permis de récupérer les ballons haut. On a montré qu’on est capable de belles choses. Benoît Trémoulinas met des caviars, après c’est facile de marquer des buts. On marque quatre buts, cela faisait un moment que cela ne nous était pas arrivé.»

 

 

Benoît Trémoulinas (défenseur de Bordeaux) : «Bien sûr qu’on se régale. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas gagné par ce score-là. Quand il y a beaucoup plus de mouvements, de présence devant le but, forcément on marque des buts, tout simplement. On avait beaucoup plus de fraîcheur, on avait des jambes même si le dernier quart d’heure de la première mi-temps a été un peu compliqué, on a marqué un peu le coup. On avait de l’envie, on a bien travaillé cette semaine, ça se reflète sur le terrain. Je pense qu’il y a eu une prise de conscience personnelle, il y a eu une sortie karting ensemble cette semaine, cela nous a fait du bien. C’est prometteur, j’espère que l’on va faire ça jusqu’à la fin de semaine, mais sans s’enflammer car on sait que c’est dur aujourd’hui. On va essayer de reproduire ça mercredi, on est très motivé par cette rencontre car on sait ce que cela peut nous amener.»

 

Cheick Diabaté (joueur des Girondins) : « Je suis très content de la manière dont nous avons joué. Nous sommes bien entrés dans le match. Nous avons eu de nombreuses occasions. Nous avons montré notre envie de gagner. Je suis tout simplement content. Nous avons trouvé de la confiance très vite. Nous sentions que nous pouvions gagner et nous avons accéléré pour marquer. Cela va nous mettre en confiance pour les prochains matches. Nous avons vu que nous sommes capables de marquer des buts. »

 

 

André Biyogo-Poko (joueur des Girondins) : « C’était un super match. Nous avons réalisé une bonne entame de match. Nous avons été efficaces devant le but. C’est un déclic. Nous espérons que cela sera dans la continuité pour les matches à venir. C’est une bonne source de motivation et nous allons tout donner pour remporter le prochain match face à Lens. »

 

 

 

René Girard (entraîneur de Montpellier) : «On a été inexistant en première mi-temps, il n’y a pas grand-chose à dire. C’est un non-match de notre part. Je dirais qu’on est dans une période où l’on aurait besoin de toutes les forces du club pour mener quelque chose de bien au bout, ce n’est pas le cas, on récolte un petit peu ce que l’on sème. J’estime que l’on n’était pas armé sur la fin de saison. Maintenant, l’objectif est de finir le mieux possible. Il faut au moins se lâcher et ne pas voir ce que l’on a vu ce soir, j’étais un peu peiné pour mon équipe. Je l’ai rarement vue comme ça en première mi-temps. Alors, je veux bien que Bordeaux ait de la qualité mais je n’ose pas espérer qu’elle soit aussi grande. C’était bien qu’on vienne leur rendre visite ce soir, ils doivent être contents. Quand on veut jouer quelque chose de fort, de haut, il faut être positif, on ne l’a pas été ces derniers temps, c’est comme ça.»

 

 

Vitorino Hilton (défenseur de Montpellier) : «Il y a des jours comme ça. On a joué qu’une mi-temps, la deuxième, on a essayé car on est passé complètement en travers en première. Physiquement, on n’y était pas. En deuxième mi-temps, c’était un peu mieux car Bordeaux a levé un peu le pied. L’équipe de Bordeaux a montré un autre visage, celui d’une équipe qui voulait vraiment remporter ce match. Nous, on a eu du mal à démarrer, on a perdu beaucoup de ballons et ils ont gagné quasiment tous les duels en première mi-temps, c’est ça qui a fait la différence ce soir. Bordeaux est capable du pire et du très bon, malheureusement pour nous, (ce soir) il était très bon. Il nous reste encore six matches, tout est jouable.»

 

 

Rémi Cabella (milieu de Montpellier) : «On n’est pas rentré du tout dans le match et eux ont accéléré, mis tout ce qu’il fallait, ont été plus décisifs et on l’a payé cash. On avait l’objectif de jouer sept matches, sept finales, ce soir on est vraiment passé à travers. Si on arrive à faire un bon résultat contre Lyon, ça rattrapera un peu ce qui s’est passé ce soir.»

 

 

 

Source: France Football et Girondins.com