Réactions d’après-match

    Voici quelques réactions recueillies au terme de la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et l’Olympique de Marseille :

     

     

    Ludovic Obraniak : « Les matchs se suivent et se ressemblent. Depuis le match contre Lorient, il y a de bonnes choses dans le jeu. On a eu la possession du ballon mais on reste inoffensif. On tente beaucoup mais on n’arrive pas. Il faut persévérer parce qu’il reste des matchs. On n’a pas le droit de baisser la tête. Marseille n’a pas eu beaucoup d’occasions mais ils ont des attaquant réalistes. L’équipe a donné le maximum. C’est encore une grosse désillusion. On représente Bordeaux et en aucun cas on aura le droit de lâcher. Il faudra absolument battre Montpellier. On se doit d’accomplir cette mission. »

     

    Francis Gillot : « C’est une soirée décevante. Quand on perd on est forcement déçu. La différence ce soir c’est qu’ils ont su marquer et pas nous. On a eu la maitrise du ballon, mais on n’a pas su égaliser. Il y avait de la place pour un meilleur résultat. Ça fait un moment qu’on est pénalisé par notre inefficacité. C’est vraiment frustrant parce qu’on perd sans avoir l’impression d’être tombé sur meilleur que nous, mais la réalité nous donne zéro point. Je crois que nous sommes à notre place dans le ventre mou du classement. J’ai l’impression que notre saison n’a toujours pas commencée, mise à part en coupe d’Europe où l’on a fait quelques bons matches. Désormais on va tout miser sur la Coupe de France, mais pour la gagner, il faudra marquer, à moins qu’on la remporte aux penaltis. »

     

     

    Elie Baup :

     

    « Que retenez-vous de cette rencontre ?

    Ce que je note c’est la solidité que notre équipe dégage. On maintien cette dynamique de faire les efforts les uns pour les autres. On a des passages délicats, mais on garde cette idée de ne rien lâcher. Dans le tempo du match on a été gêné par le pressing bordelais. On a su préserver l’essentiel et on a eu l’opportunité de marquer ce but. On aurait pu en marquer un deuxième aussi, mais ce que je retiens ce sont vraiment ces valeurs collectives que l’on maintien, que l’on amplifie même.

     

    Etait-ce volontaire de laisser le ballon à Bordeaux en deuxième période ?

    L’idée de départ c’était d’aspirer les Bordelais. On sait que Bordeaux laisse pas mal d’espace dans son dos, mais là on était un peu trop bas. On doit garder un bloc à environ trente mètres de nos buts jusqu’à la ligne médiane et ensuite essayer de jouer des ballons dans le dos de l’adversaire.

     

    Vous venez d’enchainer un quatrième match sans encaisser de but…

    La situation est assez simple : sur les cinq derniers matches on a pris un but et sur les quatre derniers zéro. On a réglé le problème des coups de pieds arrêtés. Ensuite lorsque l’on mène 1-0 on sait que l’adversaire va se livrer, mais on arrive à préserver notre but. Du gardien de but jusqu’à l’attaquant, on essaie tous d’être au service de la récupération.

     

    Cette victoire vous permet de mettre la pression sur vos poursuivants directs…

    Ce qui compte ce sont les cinq, six derniers matches. Là on a eu des confrontations directes avec des adversaires qui veulent se qualifier pour une Coupe d’Europe et on va aller à Lille, qui est aussi un concurrent direct. Maintenant il faut continuer à lutter, parfois à faire le dos rond, mais c’est toujours bien de se déplacer en ayant remporté ces deux derniers matches contre Nice et Bordeaux.

     

    Pensez-vous pouvoir rattraper Paris ?

    Il faut garder une certaine ligne de conduite. Au soir du 0-0 face à Ajaccio à domicile vous me demandiez si on allait réussir à rester sur le podium. Aujourd’hui le résultat nous sourit, on vient de prendre six points et ça nous fait beaucoup de bien, mais on reste avec notre idée de lutter en donnant le meilleur et on fera les comptes à la fin. »

     

     

    Source: Girondins.com et Om.net