Ménès répond à Gillot

    Se sentant visé par les récents propos de Francis Gillot, Pierre Ménès a utilisé son blog personnel pour répondre à l’entraîneur bordelais via un billet résumant la soirée de Ligue 1. Le journaliste se sert notamment du chant repris dans les travées du stade Chaban-Delmas pour étayer son « argumentation ».

     

     

    « Et puis j’ai gardé pour la fin les deux équipes qui m’ont valu des clashs dans la semaine. D’abord Bordeaux, où Gillot – sans me citer – s’est offusqué des critiques venant de “gens derrière un micro” sur le jeu de Bordeaux. Etant régulièrement derrière un micro, je l’ai un peu pris pour moi. Logique. Sachant quand même que les matchs de Bordeaux cette saison sont ceux qui produisent le moins de buts en Europe et que les ultras bordelais ont chanté pendant le match un cinglant “On se fait chier, on se fait chier”, certainement pour me rendre hommage.

     

    Quitte à se répéter, il faut savoir faire le distingo entre les résultats et la qualité du spectacle offert. Remarquez, cette saison avec Bordeaux on n’a ni l’un ni l’autre. Face à Lorient, les Girondins n’ont pas livré leur pire match à Chaban, mais ils ne réussissent au final qu’à gratter un maigre nul en fin de rencontre. Le paradoxe a voulu que ce soit sur une erreur d’Audard qu’Obraniak égalise, alors que le portier des Merlus avait été irréprochable jusque-là.

     

    […]

     

    Maintenant, que ce soit Gillot, Brandao ou Tartempion, il serait grand temps que ces messieurs – qui sont suffisamment bien payés par ailleurs – assument ce qu’ils font au bord ou sur le terrain et arrêtent de se chercher des excuses avec des gens comme moi. C’est à la fois me donner beaucoup trop d’importance, mais surtout une façon très facile de se dédouaner de leurs erreurs ou de leur incapacité à gagner des matchs. Ou, comme Brandao, de justifier un excès d’engagement qui, je le dis et le répète pour la dernière fois, méritait d’être sanctionné par la commission de discipline. Ce qui a été fait. »

     

     

     

    Source: Blog de Pierre Ménès