Sikora : “Si l’on bat Bordeaux…”

    Bien que l’ampleur médiatique du match de Coupe de France prenne le pas sur le reste ces derniers temps du côté de Lens, Eric Sikora pense lui d’abord au maintien de son équipe qui n’est pas encore assuré.

     

     

     

     

    Lens-Bordeaux n’est pas trop dans les têtes au moment de préparer des matchs de championnat ?

    Pour l’instant, ce n’est pas le cas. Il y a un championnat à bien terminer… J’ai récemment discuté avec Francis Gillot, et il me disait que, l’an dernier, à six matchs de la fin, il avait dix points de retard sur « l’Européen ». Résultat, il a pris dix-huit points sur ces six matchs, et il s’est qualifié pour l’Europe. Donc, le championnat n’est pas terminé. Il y a encore des choses à faire. Il reste neuf matchs. Cela paraît bien sûr injouable, quasi impossible à réaliser mais, dans le football, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. On va donc tout donner, et se battre jusqu’à la fin pour accrocher la plus haute place possible. Après, c’est vrai qu’entre le troisième et nous, il y a beaucoup d’équipes mais il y aura aussi, dans les journées à venir, des matchs entre concurrents directs. Cela peut nous être bénéfiques. On va à Caen, à Guingamp. On reçoit Nîmes. Ce seront des matchs intéressants à jouer qui pourraient nous permettre de nous replacer dans les cinq, six premiers, ce qui correspondrait mieux à la valeur de l’équipe au niveau du jeu et de son état d’esprit.

     

     

    Pour Lens-Bordeaux, le fait que Bollaert puisse être plein, ne doit pas te laisser insensible ?

    On s’est battu pour que Bollaert soit plein… Ce serait une belle récompense pour tout le monde. Maintenant, la vraie récompense arrivera si l’on bat Bordeaux… Ce qui est sûr, c’est que l’on est entraîneur, joueur ou supporter pour, justement, vivre ce genre de rencontres, ce genre d’émotions. Cela récompenserait tout le monde… C’est vrai qu’au départ, on s’est battu pour que l’horaire change. Aujourd’hui, on en est satisfait même si je comprends que des gens soient mécontents que cela ne passe pas à la télé. On est déçus pour eux mais c’est quand même mieux de jouer dans un stade qui comptera au moins 35 000 spectateurs, avec des chants, des couleurs et des supporters qui vont pousser l’équipe. J’espère seulement que le fait de jouer devant un tel public ne va pas en inhiber certains. C’est la seule crainte qu’on puisse avoir… Mais avant, ça il y a ce match de Clermont à bien négocier. C’est une équipe en difficulté, amoindrie par la suspension de Dembélé et la blessure d’Avinel. Ce sera à nous de leur mettre la pression pour aller chercher les trois points.”

     

    rclens.fr