Depuis la tant attendue signature du grand espoir argentin des Girondins, Valentin Vada, fantasmes et autres rumeurs se multiplient à son sujet. Si d’aucuns voyaient en lui un nouveau joueur à part entière du groupe professionnel de Francis Gillot, Jean-Louis Triaud a lui tenu à leur répondre, et de manière plutôt catégorique… Valentin débutera donc avec ses coéquipiers habituels des catégories de jeunes. Ça a le mérite d’être clair…

 

 

 

 

Président, vous devez être heureux du dénouement du dossier Valentin Vada qui a enfin pu signer son premier contrat chez vous …

Jean-Louis Triaud : Pour nous, c’était une affaire exemplaire. On estimait être dans notre droit. La FIFA voulait faire valoir ses arguments. C’est le TAS qui a tranché… Très bien ! Mais maintenant il ne faut pas non plus en faire une affaire d’Etat, ni penser qu’on a fait signer Messi (Rires) On a fait venir un jeune encore à l’âge de la formation.

 

 

Durant les deux ans qu’a trainés ce dossier, avez-vous craint de vous faire chiper votre jeune joueur par un autre club à l’étranger ?

Sincèrement, non ! La loi est la même pour tout le monde. A partir du moment où nous avions posé un dossier au TAS, il n’y avait pas 36 possibilités. Ou on obtenait gain de cause et il pouvait signer chez nous. Ou il repartait en Argentine. Mais il était hors de question qu’il aille dans un autre club où le problème aurait été identique. Dans la mesure où on s’est lancé dans ces procédures, c’est aussi que nous avions la volonté d’aboutir. Maintenant il ne faut pas en faire de trop. Ce n’est pas parce que l’affaire a été compliquée que c’est un garçon qu’on va voir apparaitre rapidement avec l’équipe première !

 

 

Justement, Valentin Vada a été très exposé durant deux ans…

Justement, il ne faut pas trop le monter en épingle.

 

 

Mais il a quand même une grosse pression sur les épaules !

Pas du tout ! Nous allons le faire démarrer dans sa catégorie d’âge, tranquillement… Avec les garçons  qui s’entraînent avec lui depuis pas mal de temps. La pression, elle vient de l’extérieur.  De vous, quand vous m’appelez à son sujet ! De la presse en général quand vous écrivez des articles sur lui… Mais c’est typiquement le dossier qui monte en puissance sans aucune raison réelle.

 

 

Source : But!