Gillot et le danger Cvitanich

     

     

    Au delà des cas particuliers de certains de ses joueurs, ou des potentielles recrues, Francis Gillot était également interrogé sur la préparation de la rencontre face à l’OGC Nice, au sortir d’une qualification compliquée face à Moulins. L’entraîneur bordelais se méfie notamment de l’attaquant argentin, Dario Cvitanich, et évoque également les difficultés offensives qu’il rencontrera lors des prochains matchs.

     

     

    “Quand on est passé par la petite porte contre Moulins (CFA, victoire 2-1 en Coupe de France), comment on aborde Nice ?

    C’est une équipe qui va presser, j’ai vu leurs matches, c’est une équipe en grande forme. On s’attend à un match encore plus difficile surtout si on ne fait pas les choses correctement. J’espère qu’on va corriger le tir par rapport à mercredi. Nice a su faire un bon groupe d’entrée, on les a joués en match amical en début de saison, on sentait déjà qu’il y avait quelque chose qui se formait. Il y a des bons joueurs, des joueurs confirmés qui donnent leur pleine mesure, comme Digard, et à côté des jeunes du centre qui se mettent au diapason et prennent leurs responsabilités. C’est une bonne alchimie entre anciens et jeunes et en plus il y a un bon entraîneur qui connaît son métier.

     

     

    A Nice, il y a la révélation de la saison, Cvitanich…

    Lui, c’est un double danger… Un attaquant malin (quatre expulsions pour ses adversaires, dont trois suite à des simulations de sa part, ndlr). Il profite de ses qualités intellectuelles (sic), et c’est ce qu’on demande à un attaquant. Si on veut marquer des buts, il faut être malin, donc il s’en sert aussi pour autre chose. Je ne peux pas condamner des joueurs comme ça. J’en ai connu à mon époque. Il arrive à faire disjoncter les autres, mais je pense qu’il ne faut pas tomber dans le panneau. À nous de rester sereins par rapport à ce qu’il va faire, même je ne peux pas condamner ses attitudes, car je trouve que c’est plutôt bien fait. Et puis ça marche ! Donc, il n’y a pas de raison qu’il ne continue pas.

     

     

    Sans Gouffran parti, Diabaté à la CAN, Maurice-Belay blessé et Jussiê en stand-by, vous allez aligner quelle attaque à Nice ?

    C’est un problème pour Nice, pour Valenciennes (dans une semaine)… Je fais avec ce que j’ai aujourd’hui. On va essayer de bricoler. Ce matin, je leur disais qu’on n’est pas bon en ce moment, on le reconnaît mais il n’y a pas trop de dommages: on est encore qualifié en Coupe d’Europe, en coupe de France, on est à 3 points du 4e. Même en étant mauvais depuis la reprise, on arrive à limiter la casse, à gagner. Maintenant, si on veut continuer à gagner, il va falloir un autre état d’esprit et une autre qualité de jeu, c’est indéniable. C’est ce que l’on essaie de faire mais il y a quelques joueurs avec la tête à l’envers, qui pensent qu’ils vont peut-être partir, dans le vestiaire, c’est sûr que c’est moins serein. On attend le 1er février avec impatience” (le mercato s’achève le 31 janvier).”

     

     

     

    Source: Fifa et So Foot