Planus : “C’est cohérent”

     

     

    « Marc Planus, Bordeaux reste sur une défaite et trois matches nuls, comment expliquer ce coup de moins bien ?

    Je pense que jusqu’au match de Sochaux (2-2), dans le contenu, c’était pas mal. Après, il y a Reims (0-0) et Saint-Etienne (0-0), où on subit plus. Nous sommes dans une période moins propice à engranger des points. Mais si on bat Sochaux, le discours serait différent, avec deux points de plus… Il faut faire le dos rond et regarder de l’avant. Je suis convaincu que nous sommes capables de mettre un dernier coup de collier avant la trêve. Si nous prenons quatre points sur les deux rencontres qui restent, si nous passons les trente points, nous serons dans les cinq premiers. En plus, nous aurons fini leaders de notre groupe en Ligue Europa et ça clôturera une bonne première partie de saison.

     

    Vos deux prochains adversaires, Nancy et Troyes, sont mal classés et Bordeaux a toujours du mal à prendre des points contre...

    (Il coupe) Ce groupe est prêt. Il n’a pas besoin de réagir, on ne sort pas d’une longue période de méforme. Je suis convaincu que nous allons faire quelque chose à Nancy. Là-bas, il faudra répondre au défi physique qui va être proposé avant de penser à jouer. Il paraît qu’à Lyon, ils auraient peut-être mérité de l’emporter. Pour les avoir joué, Lyon est très difficile à bousculer. Je suis admiratif de ce collectif lyonnais. A Gerland, nous avions eu du mal à apercevoir le rond central ! Donc si Nancy a su les bousculer là-bas sur 90 minutes, chez lui, ça risque d’être compliqué. Il va falloir être dans le bon état d’esprit !

     

    Cette saison, vous n’êtes pas toujours titulaire, comment le vivez-vous ?

    Il y a quatre ou cinq ans, j’aurais mal vécu cette situation. A trente ans, je relativise. Je me suis adapté et en plus, comme tout le monde tourne, je ne me prends pas la tête. Ici, c’est rentré dans les moeurs ! C’est bien, c’est cohérent, ça permet aussi de souffler. Je préfère le prendre comme ça. J’essaie de donner ce que je peux quand on me fait confiance. C’est vrai qu’en jouant tout le temps, j’avais l’impression que j’avais besoin d’enchaîner pour y arriver. Maintenant, les autres y arrivent, pourquoi pas moi ! Eh oui, on s’habitue malheureusement aussi aux mauvaises choses (Rires). »

     

     

    L’Equipe