JLT note “la révolution culturelle”

    Jean-Louis Triaud s’est exprimé dans le paddock du stade Chaban-Delmas au sujet de la victoire girondine face au TFC hier soir. RMC nous propose cette vidéo de l’intervention du président des Girondins de Bordeaux.

     

     

     

     

     

    Jean-Louis Triaud, Bordeaux a réussi un joli coup en battant Toulouse qui briguait pourtant la première place…

     

    C’est une équipe mieux classée que nous. On patine depuis un moment, ces trois points sont donc bons à prendre. Gagner à domicile est indispensable. Pour une fois, on a marqué à la 87e minute. On aurait pu faire match nul, cela aurait été aussi un beau match. J’espère qu’on se souviendra de celui-là parce qu’on a su se battre, réduire les espaces. Et puis, il y a une chose à inscrire dans les annales à Bordeaux, on marque et à la 88e ou 89e minute, on fait encore le pressing dans le camp adverse. C’est une révolution culturelle. J’espère qu’ils s’en souviendront. Ce n’est pas en état frileux qu’on garde un score. Il faut continuer à jouer. Ils l’ont fait jusqu’au bout face à une équipe de Toulouse brillante, rapide et puissante. On s’est battu et on n’a pas reculé. Pour une fois, ils ont fait ce que leur entraîneur demande.

     

     

    Est-ce la fin du psychodrame qui s’est déroulé la semaine passée au Haillan ?

     

    Quel psychodrame ? Quand une équipe joue mal, on ne va quand même pas féliciter les joueurs…

     

     

    Francis Gillot les a qualifiés de « touristes ». Fahid Ben Khalfallah a, lui aussi, secoué publiquement ses coéquipiers…

     

    Il a le droit. Ils ne sont pas irréprochables. Il y a eu tellement de points perdus qu’il a son mot à dire. Quand il jouera, il va falloir qu’il montre l’exemple et il le fera. Il a pris ses responsabilités. A chaque joueur d’en faire autant.

     

     

    Est-ce salutaire d’avoir un joueur comme Ben Khalfallah, qui sait donner un coup de pied dans la fourmilière ?

     

    Il dit à peu près ce que tous les autres disent aussi : à savoir que ça manque d’engagement, de confiance, de punch, d’enthousiasme, d’ambition… Pas toujours. A chaque fois qu’on a joué contre des gros clubs, il y a eu de l’envie, ça se bat…. Les gros clubs jouent eux aussi pour gagner, il y a donc davantage d’espaces. Mais dès qu’on est supposé affronter une équipe d’un niveau inférieur, on pense qu’on va toujours finir par marquer un but sur une action ou un exploit individuel. Je n’ai pas autorité pour parler d’autres équipes mais je vois certains clubs qui ont tendance à se reposer sur une ou deux stars pour pouvoir faire la différence et qui, parfois, vivent des déconvenues. Le football, ça se respecte.