NMB : “Surtout ne pas perdre”

    Interrogé par L’équipe, Nicolas Maurice-belay revient sur la confrontation qui l’attend ce soir face au Maritimo Funchal mais aussi sur le début de saison global des Girondins. Le milieu bordelais explique notamment que cette troisième journée d’EL sera très difficile et qu’il ne faut pas prendre le Maritimo à la légère. Nicolas espère surtout ne pas perdre pour éviter de mettre trop de pression au groupe. Il est également revenu sur la frustration des joueurs de perdre des points bêtement en fin de match. Propos.

     

     

     

     

    Nicolas Maurice-Belay, que connaissez-vous du Maritimo ?

     

    Pas grand-chose, à part qu’il faudra prendre ce match très au sérieux. S’ils se sont qualifiés pour la Ligue Europa, c’est qu’ils ont sûrement d’énormes qualités. Pour moi, la Superliga est un championnat sous côté. Il faudra faire attention.

     

     

    Le gardien du Maritimo Romain Salin compare cette équipe à Lorient : une équipe qui aime produire du jeu.

     

    Alors ce n’est pas gagné d’avance (rires). Quand on affronte Lorient, c’est toujours très difficile.

     

     

    Après votre défaite à Newcastle (3-0) lors de la journée précédente, la victoire est-elle impérative ce jeudi soir ?

     

    La priorité, c’est surtout de ne pas perdre. Si tu perds, tu t’obliges à gagner coûte que coûte le prochain match à domicile. Il faut qu’on évite de se mettre ce genre de pression.

     

     

    Ne pas perdre, Bordeaux sait plutôt bien le faire. Gagner, en revanche, vous n’y êtes parvenus qu’à une fois lors de vos cinq derniers matches toutes compétitions confondues…

     

    Oui, c’est quelque chose qui nous manque en ce moment. Paradoxalement, notre seule victoire ces dernières semaines a été à Lyon, où on a eu de la chance, mais où on a aussi vu une équipe très solidaire, qui a bien défendu. Les autres matches étaient à notre portée, mais on a perdu ces points tous seuls.

     

     

     

     

    Depuis le début de la saison, Bordeaux s’est fait rejoindre à la dernière minute contre Nice, Ajaccio et Lille. Comment l’expliquez-vous ?

     

    Oui, six points de perdus… Quand tu ne fais pas le break, tu laisses de l’espoir à ton adversaire de revenir. On n’a pas été assez tueur, et on a aussi manqué de rigueur. Quand tu mènes 1-0 à cinq minutes de la fin, tu commences à reculer, à te montrer fébrile alors que tu as été solide tout le match. C’est bizarre… On doit s’améliorer.

     

     

    Qu’est-ce qui ressort de ce début de saison : la satisfaction d’être resté sur la lancée de votre deuxième partie de saison dernière ou la frustration d’avoir perdu ces points ?

     

    Un peu des deux. On n’oublie pas que l’an dernier, à la même époque, on n’était pas aussi enthousiaste. Mais quand on a l’opportunité de prendre des points, il faut le faire. Même si on est content du classement, il ne faut pas s’arrêter à ça.

     

     

    La Ligue Europe peut-elle être handicapante pour le championnat ?

     

    Ce qui est dur, c’est la répétition des matches. Physiquement, c’est usant. Après notre match de play-off face à l’Etoile Rouge Belgrade, c’est la réflexion que je m’étais faite : si on joue des matches comme ça tous les trois jours, ça va être crevant, mais on est obligé de passer par là. Quand on voit que des grands joueurs font ça toute l’année pendant 10 ans, on ne va pas s’en plaindre. Si ça se trouve, ça ne nous arrivera qu’une fois ou deux dans notre carrière.»