Voici la traditionnelle conférence de presse d’avant-match de l’entraîneur bordelais, Francis Gillot. Il evoque le calendrier des Girondins. Malgré la défaite à Newcastle, cela ne l’inquiète pas plus que ça. Puis, il nous parle du déplacement à Brest, dimanche à 14h.

 

 

 

 

Bonjour Francis. Votre calendrier est très chargé en ce moment, n’est-ce pas trop difficile ?

 

Ce n’est pas évident de jouer tous les trois jours. Ce sera encore pire à partir de la fin du mois où nous aurons une cadence infernale. Aujourd’hui nous avons des séries de trois matches, mais cela passera à cinq lors de cette période.

 

 

Est-ce différent quand il s’agit de séries à l’extérieur ?

 

C’est encore pire. Nous rentrons plus tard chez nous, à quatre heures du matin en l’occurrence. Il faut ensuite être prêts deux jours après.

 

 

Est-ce que cette défaite a introduit un peu de doute dans l’équipe ?

 

Nous ne pouvions pas rester invaincus pendant deux ans. Nous sommes tombés sur une bonne équipe. Nous n’avons pas fait ce qu’il fallait pour la contrarier. C’est une série qui s’arrête mais qui se poursuit en championnat. Nous allons nous attacher à la conserver en Ligue 1. J’aurai aimé ne pas perdre hier. Certains perdent toutes les semaines mais continuent quand même (rires). Ce n’est pas plus mal de jouer à Brest rapidement, cela va nous permettre de nous remettre en question tout de suite.

 

 

 

 

Cette défaite peut-elle vous servir pour la suite ?

 

Je préfère gagner et me servir des choses que nous n’avons pas bien faites. Lors d’une défaite, certains éléments n’ont pas bien fonctionné, surtout lorsque nous prenons 3-0. Ce score signifie que nous avons été défaillants devant et derrière.

 

 

L’équipe de Brest a alterné les victoires et les défaites…

 

Cela va bien chez-eux surtout. Ils restent sur trois victoires à domicile. Ils sont bons dans leur stade et moins à l’extérieur. Malheureusement nous jouons chez-eux (rires). C’est une équipe qui est obligée de gagner chez-elle parce que cela ne fonctionne pas à l’extérieur pour l’instant. J’espère que nous allons inverser la tendance dimanche en gagnant là-bas.

 

 

Vous déplorez des blessés en ce moment. Est-ce un problème dans le roulement ?

 

Bien sûr. D’autant plus que les joueurs qui reviennent n’ont pas de matches dans les jambes et manquent de rythme. Hier, Landry Nguemo est rentré à la mi-temps et David Bellion a joué 30 minutes. C’est comme cela qu’ils vont retrouver leurs moyens. C’est compliqué de demander à quelqu’un qui n’a pas fait de matches depuis le début de saison, d’être opérationnel. Ce n’est pas lui faire un cadeau non plus. Certains ont trop joué, d’autres pas assez. Il faut faire avec.

 

 

 

 

Prenez-vous en compte l’aspect match à l’extérieur avant d’aborder ces séries ?

 

Non. Nous jouons de la même manière tactiquement à domicile et à l’extérieur. Je tiens surtout compte du niveau de nos adversaires. A Lyon, nous jouons à cinq derrière car je sais que nous ne pouvons pas résister à quatre. Hier j’ai voulu tenter à quatre derrière. Je m’aperçois que c’est compliqué lorsque nous jouons chez les grosses équipes. Nous essayons de faire par rapport à l’adversaire, mais surtout par rapport à nous. Les compositions d’équipes sont connues aux derniers moments. Cela ne sert à rien de faire une causerie sur un joueur qui ne joue finalement pas.

 

 

Avez-vous des regrets d’avoir choisi cette option ?

 

Pas du tout. Nous allons tirer les enseignements de cela. J’étais parti dans l’option de les embêter car j’avais vu que leur point faible était la défense. J’avais mis beaucoup de joueurs offensifs pour les contrarier très haut. Malheureusement nous ne l’avons pas fait assez, même si la première période est correcte dans l’utilisation du ballon. Nous n’avons pas fait ce qu’il fallait derrière donc le match était quasiment terminé à la mi-temps.

 

 

source: girondins.com