Saivet “Impatient et ambitieux”

    Le site officiel a interviewé l’attaquant Bordelais, Henri Saivet. il évoque le match de jeudi en Europa League avec la réception du club belge, le FC Bruges. il a hâte de jouer cette compétition qui lui permettra d’engrenger de l’expèrience. Mais ce n’est pas pour autant qu’il sous estime cette formation belge.

     

     

    Henri Saivet veut franchir encore un cap en étant décisif !

     

     

    Bonjour Henri, quel est ton analyse sur le match de Valenciennes avec du recul ?

     

    Il y a de la déception car nous aurions aimé gagner ce match pour être dans les meilleures dispositions avant d’affronter Bruges mais c’est un bon point au vu du match. Valenciennes a mieux maitrisé au fur et à mesure de la rencontre. Nous avons eu quelques situations dangereuses et nous n’avons pas pris de buts, ni concédé beaucoup d’occasions. C’est bien d’avoir une solidité qui fonctionne depuis le début de saison. Nous devons, maintenant, faire de meilleurs choix offensivement et garder de la lucidité. Ce n’était pas évident pour nos attaquants ce week-end avec les duels. C’est à nous de trouver les clés pour pouvoir marquer des buts. Pour l’instant, nous n’en prenons pas, c’est déjà bien. Offensivement, nous avons les qualités et nous ne sommes pas inquiets.

     

     

    Tu t’es procuré une occasion de la tête durant ce match. Tu as également inscrit deux buts grâce à ton jeu aérien cette saison. Est-ce que c’est un domaine sur lequel tu travailles à l’entraînement ?

     

    Non, je pense juste avoir un bon timing mais c’est le tireur qui conditionne tout. J’essaie de faire des courses vers le but pour attirer un maximum de joueur. Si l’appel est bon et que le coup de pied arrêté est bien tiré, nous pouvons faire la différence. Nous avons des bons tireurs avec Jaro (Plasil), Greg (Sertic) ou Ludo (Obraniak). Certains matches se gagnent sur des coups de pied arrêtés, il faut être bien concentré là-dessus. Avec ma petite taille, les gens font moins attention à moi donc j’essaie d’en profiter. Personnellement, je veux marquer, que ce soit de la tête au n’importe comment d’autre. (Rires)

     

     

    Tu voulais être décisif en début de saison, c’est fait avec tes deux buts marqués. Tu as aussi joué avec les espoirs après un an d’absence. Comment as-tu vécu ce retour en équipe de France ?

     

    C’était un plaisir de retrouver mes coéquipiers après un long moment d’absence. J’avais dit en début de saison vouloir être un peu plus décisif. Je sais que les gens ne retiennent que les statistiques. Pour le moment, je suis à deux buts en club. Avec les Espoirs, j’ai obtenu un penalty et réalisé une passe décisive. Je pense que la différence se fait là. Il y a celui qui marque, celui qui fait marquer et celui qui ne fait aucun des deux. C’est le dernier cap pour moi à franchir. Dans le jeu, je dois progresser pour marquer et faire marquer les autres.

     

     

     

     

    Jeudi, c’est l’Europa League. Tu avais déjà goûté à l’Europe lors de la dernière campagne en Champions League. Quel souvenir en gardes-tu ?

     

    C’était une expérience sensationnelle. La Ligue des Champions, je la voyais à la télévision quand j’étais jeune. Durant ma période au centre de formation, nous nous réunissions tous pour regarder les matches. Le fait de la jouer avec le maillot des Girondins était une fierté pour le club et pour moi-même. L’Europa League est une coupe qui prend de l’ampleur, et nous allons la jouer à fond. Nous nous sommes donnés tous les moyens l’an passé et en barrage cette année pour la jouer. Nous avons aussi pu observer l’engouement du club et des supporters et il est important de bien figurer dans cette compétition. Jeudi, nous jouerons à domicile contre une équipe de Bruges performante et ce sera à coup sûr un bon match.

     

     

    L’Europa League est moins médiatisée que la Champions League mais lorsque tu es un jeune joueur avec peu d’expérience, j’imagine que c’est un réel plaisir de disputer ces matches en terme d’expérience ?

     

     

    C’est une compétition qui fait saliver. Nous jouons le FC Bruges, une équipe qui n’a pas perdu un match depuis le début de saison. Un ami jouant en Belgique m’a parlé d’une équipe très forte. Ensuite, il y a Newcastle. Nous voyons tous les week-end de quoi ils sont capables, avec beaucoup de joueurs français comme Cabaye et Ben Arfa. C’est intéressant de voyager. Si nous passons les poules, nous verrons ce que cela va donner. Je pense que nous allons tomber contre de grosses équipes. C’est une compétition que les équipes ne négligent plus et nous voyons des formations comme l’Atletico Madrid ou Bilbao, l’an dernier, accéder à la finale. Le jeu produit par ces équipes montre la qualité de cette compétition.

     

     

    Le jeune attaquant est impatient de jouer l'Europa League

     

     

    Tu es très bien informé sur Bruges. C’est vraiment un adversaire que vous prenez au sérieux.

     

    Oui très clairement. Le football belge n’est pas très médiatisé mais je connais de nombreux joueurs passés par ce championnat-là. Ils évoquent tous Bruges comme une très grosse équipe. Si elle n’a pas encore perdu, ce n’est pas pour rien. Il faut les prendre au sérieux. Ils proposent un football différent qui peut mettre en difficulté des équipes françaises car nous ne sommes pas habitués à le voir. Il faut prendre tous les matches au sérieux pour se qualifier.

     

     

    source: girondins.com