Le mercato valenciennois

    L’entraîneur de Valenciennes Daniel Sanchez, commente le mercato un peu “spécial” du club nordiste dans L’Equipe. Voici le joueur par joueur :

     

     

     

     

    Ceux qui sont partis

    Renaud Cohade : «C’était un cadre de l’équipe l’an dernier avec des qualités bien spécifiques, un milieu relayeur, un poste qu’on n’a pas retrouvé cette année. Au niveau de l’animation offensive, on a perdu un joueur qui avait de l’impact dans le jeu. On a fait sans, on s’est adaptés.»

     

    Mamadou Samassa : «Il souhaitait avoir plus de temps de jeu. Cela m’a un peu contrarié, car s’il était parti trois semaines avant, ça aurait posé moins de problèmes. Partir trois jours avant la fin du mercato, c’est plus compliqué. Heureusement, on a réussi à le remplacer.»

     

     

    Ceux qui ont failli partir :

    Nicolas Isimat-Mirin : «J’ai toujours pensé que l’intérêt du club, et le sien, était de rester là. C’est un jeune joueur, qui a besoin de temps de jeu pour progresser, et on est en mesure de lui offrir. En partant, il rejoignait un effectif plus riche, allait découvrir d’autres compétitions, mais sans assurance d’être titulaire. Il n’est pas encore tout à fait armé pour rejoindre un club plus huppé. Je voulais absolument le conserver. Maintenant, il faut lui faire comprendre que son intérêt était de rester là, qu’il ne perd pas son temps, et qu’il peut récupérer ce qu’il a perdu financièrement dans un an ou deux. Ce n’est pas une punition de rester à Valenciennes.»

     

    Foued Kadir : «Il avait souhaité partir pour connaître autre chose, et avait obtenu un bon de sortie. Or, on n’a pas eu d’offre concrète. On a beaucoup parlé de Marseille, mais c’était conditionné au transfert de Jordan Ayew. On a essayé de faciliter son départ. C’est un joueur qu’on apprécie. Je n’en ai pas encore parlé avec lui car il est parti en sélection, mais il va se remobiliser.»

     

    Carlos Gil : «Ce n’est pas tant lui qui a le mal du pays, c’est un de ses conseillers…. Et comme son conseiller retourne au pays, on est beaucoup plus tranquille ! On n’a pas de problème avec Gil, qui est un très bon professionnel. S’il veut véritablement partir en fin de saison prochaine, on ne l’empêchera pas. Je le considère comme un très bon défenseur, peut-être pas apprécié à sa juste valeur.»

     

     

    Ceux qui sont arrivés :

    Loris Néry : «Il a cet esprit revanchard puisqu’il a peu joué la saison dernière. Il a beaucoup d’envie. C’est une opportunité : on savait qu’il ne poursuivrait pas avec l’ASSE. On n’en avait pas un besoin immédiat, mais c’est aussi préparer l’avenir avec ce genre de joueur. On est très heureux qu’il nous ait rejoint : on l’a contacté tôt, ce qui a facilité sa venue chez nous. »

     

    Anthony Le Tallec : « Personnellement, je le connais bien parce que je l’ai déjà eu quand j’étais à Saint-Etienne avec Elie Baup. On cherchait un remplaçant à Samassa, et Anthony faisait partie de notre short-list de 5-6 joueurs. On est tombés d’accord avec Auxerre, ce n’était pas évident mais il avait l’envie de retrouver la Ligue 1 et on lui a offert ça. Il veut prouver, il a de la détermination, aime marquer et a de la présence devant le but. C’est ce que je demande à mes attaquants.»